Butembo : Le député provincial Promesse Matofali retire ses propos blessants et demande pardon.

Dans un point de presse animé ce lundi 10 août 2020 en ville de Butembo, cet élu a exprimé son  regret face à l’ampleur des réactions  virales qui ont été provoquées par ses propos  la veuille pendant un des  meetings  animés dans la partie Nord de la ville de Butembo. 

Dans ses propos, visiblement blessants et révoltants, ce député  a fait savoir, en rapport avec la situation sécuritaire de Beni, qu’en tant qu’élu de Butembo, il doit d’abord défendre les intérêts de sa base avant  les autres circonscriptions de la province du Nord-Kivu.

 Des propos dont le député  Promesse Matofali  reconnait le caractère déplacé, vexatoire et demande ainsi pardon à toute la population du Nord-Kivu et de partout au pays.

« J’ai commis une erreur dans le langage parce qu’en donnant un exemple en disant que memesi on tuait les gens à Beni, moi je ne pouvais pas pleurer comme si on tuait à Butembo, voilà le message qui a fâché et nous même, nous sommes déçus de ce qui est arrivé, de ce qui s’est dit. Ce n’était pas ça notre objectif. Malheureusement s’est arrivé. C’est pour cela que étant serviteur de la population de la ville de Butembo et de toute la population de la province du Nord-Kivu, étant donné que la vie de l’homme est sacrée comme le dit notre constitution, je présente mes excuses et je retire ce que j’ai dis. Veillez me pardonner parce que c’est arrivé, mais ce n’était vraiment pas mon objectif », explique Promesse Matofali dans son mea-culpa.

  Dans le même angle de recadrage de ses propos, Promesse MatofaliYonama  a tenu à rappeler certaines de ses actions parlementaires en faveur de Beni. Il cite notamment la correspondance au gouverneur de province pour la délocalisation du camp militaire de l’OZAKAF du centre-ville de Beni vers les périphéries. Il évoque également sa recommandation de la revue à la hausse du budget alloué à la sécurité  au gouverneur lors de la présentation de la loi des finances en province exercice  2020.


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