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Butembo-Beni : l’encyclique du Pape François « Fratelli tutti », un outil pour la construction de la paix (Synthèse de l’Abbé Ignace Matsungu)

Le Pape François vient de publier depuis le 04 octobre une nouvelle encyclique qui est purement  sociale. Elle s’intitule ‘’Fratelli Tutti’’, traduisez en français Tous Frères.   La fraternité et l’amitié sociale sont les voies indiquées par le Pape pour construire un monde meilleur, plus juste et plus pacifique, avec l’engagement de tous, peuples et institutions. Il rappelle avec force l’opposition à la guerre et à la mondialisation de l’indifférence. La Voix de l’UCG a rencontré l’Abbé Ignace Matsungu, Théologien et Chancelier de Mgr l’Evèque du diocèse de Butembo-Beni afin de nous faire l’économie de la troisième encyclique du Pape François.

Quels sont les grands idéaux mais aussi les voies concrètes que peuvent parcourir ceux qui veulent construire un monde plus juste et plus fraternel dans leurs relations quotidiennes, dans leur vie sociale, dans la vie politique, dans les institutions? C’est la question à laquelle veut répondre Fratelli tutti, que le Pape présente comme une «encyclique sociale». Selon l’Abbé Ignance Matsungu, cette encyclique a pour objectif de promouvoir une aspiration mondiale à la fraternité et à l’amitié sociale. 

L‘encyclique « Fratelli tutti », un outil pour la construction de la paix.  «La meilleure politique», c’est-à-dire celle qui représente une des formes les plus précieuses de la charité parce qu’elle se met au service du bien commun.  « Le devoir de la politique est en outre de trouver une solution à tout ce qui attente contre les droits humains fondamentaux, comme l’exclusion sociale, le trafic d’organes, de tissus humains, d’armes et de drogue, l’exploitation sexuelle, l’esclavage, le terrorisme et le crime organisé », explique l’Abbé Ignace Matsungu.

Cette encyclique  qui comporte huit  chapitres mène en particulier une réflexion sur le rôle de l’Église: elle ne doit pas reléguer sa mission dans la sphère privée, et sans pour autant faire de la politique, elle ne renonce pas à la dimension politique de l’existence, à l’attention au bien commun et à la préoccupation pour le développement humain intégral, selon les principes évangéliques.  Ce texte résonne comme une synthèse vibrante de tous les thèmes développés par le pape depuis son élection en 2013. Un appel au dialogue qui n’a jamais semblé aussi urgent, dans un monde en proie à la pandémie.  

Georges Kisando Sokomeka

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