Butembo: chaque année FEPSI assiste au moins 300 femmes victimes des violences

Chaque année l’association Femmes Engagées pour la Promotion des Soins Intégrales, FEPSI, assiste  plus de 300 cas des violences faites aux femmes.

En ce 25 novembre 2020 il y a déjà 320 cas enregistrés. Selon le cas,  la prise en charge est multidimensionnelle et se déroule en toute discrétion,  rassure madame Esperance Kivasia, infirmière conseillère et présidente de l’association FEPSI que nous avons rencontré à l’occasion de la  journée mondiale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, ce 25 Novembre.

De plus en plus, les femmes victimes des violences s’amènent d’elles même au centre FEPSI. Elles sont pas accompagnées par les membres de leurs familles ou orientées par la police, les structures et organisations partenaires de FEPSI.

 FEPSI s’occupe de la prise en charge sanitaire et du soutien psychologique. Celles ayant des graves traumatismes sont orientées vers l’Association pour Défense de Droits de la Femme et de l’Enfant, ADDF et celles réclamant justice vers l’association des Femmes Juristes pour la Défense des Droits de l’Homme, FJDH explique Madame Esperance Kivasia, présidente de FEPSI.

Elle  insiste sur l’importance de se présenter dans une structure sanitaire le plus tôt que possible. Cela permet d’éviter des graves conséquences.

« J’encourage les femmes victimes de tout genre des violences à dénoncer surtout le plus tôt serait le mieux. Car le retard expose à des graves conséquences comme les grossesses non désirées, les traumatismes, le SIDA et autres IST », conseille Esperance Kivasia.

Pour les grossesses issues de viols, FEPSI prend en charge l’accompagnement de la grossesse, l’accouchement et la survie de l’enfant pour ses cinq premières années informe madame Esperance Kivasia.

HERVE MUKULU