Santé

Journée mondiale de l’hygiène menstruelle : parler des règles à sa fille, Dr Justine Vuma donne quelques astuces pour rompre le tabou

Les  règles doivent cesser d’être considérées comme un sujet tabou. Les parents doivent en parler avec les jeunes filles afin de les préparer à affronter cette période de leur vie. Recommandation de la  gynécologue  Justine Vuma, médecin traitant aux Cliniques de l’Université Catholique du  Graben  à l’occasion ce vendredi 28 Mai 2021 de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle.

Le tabou des menstruations communément appelées règles est l’un des stéréotypes qui affecte la quasi-totalité des filles et des femmes dans le monde.  La stigmatisation des femmes est une réalité  dans notre communauté, fait savoir Dr Justine Vuma.

Pour elle, il est anormal que des jeunes filles ne savent pas se rendre à l’école en moyenne deux fois le mois et risquent ainsi la déscolarisation  tout simplement parce qu’elles ont des règles. Pour restaurer la dignité des femmes qui en sont victimes, il faut briser le silence.

« Commençons à faire des sensibilisations dans nos écoles, dans nos cellules ecclésiales de Base, dans nos barza et dans nos familles. Ca sera déjà un premier pas. Qu’on prépare déjà les jeunes filles et ça c’est le rôle de la mère qui doit aussi  éduquer les enfants de ce coté là », explique Dr Vuma.

« Préparer c’est dire à la fille que bientôt il y aura des modifications au  sein de ton corps.  Tu ne seras plus une petite fille. Tu vas commencer à acquérir certaines caractéristiques pour te permettre de devenir mère. Et tu vas voir un moment donné tes seins vont commencer à augmenter. Il faut que tu ne puisses pas avoir peur. Un moment donné il y aura un peu de sang qui va commencer à couler de ton organe génital. Et ce sang là ce sont tes règles qui viendront chaque mois. Viens m’en parler quand tu les verra »,  conseille Justine Vuma aux parents.

Retenez que le  thème de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle cette année est « Action et investissement en faveur de l’hygiène menstruelle et de la santé ».

Georges Kisando Sokomeka

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