25 ans de la MONUSCO : Me Achile Kapanga félicite la population de Butembo pour avoir chassé cette mission et invite le gouvernement à s’assumer

La mission d’observation des nations unies pour stabilisation du Congo MONUSCO a totalisé ce samedi 30 Novembre 25 étant sur le territoire congolais. Alors que cette mission subit de plus à plus la pression pour quitter le pays, Maitre Achille Kapaga explique que le gouvernement doit renforcer son système de défense pour faciliter le départ des forces onusiennes. Nous en parlons avec Ismael Kabuyaya

De l’analyse de cet ancien maire de la ville de Beni, si la RDC se dote des institutions forces capables d’assumer le travail qui justifie encore la présence de la mission onusienne en RDC, cette mission quittera d’elle-même le pays. Il explique aussi longtemps que la RDC restera sous l’ombre de la guerre, la MONUSCO ancienne MONUC trouvera de motif pour continuer sa mission non accomplie en RDC.

« Imposer la paix, c’est conditionnel. Nous avons des institutions qui doivent s’en charger : l’armée, la police, et tous les services compétents. Il faut donc que notre gouvernement s’assume et fasse son travail comme il se doit. Dans ce cas, la MONUSCO pourra dire : Ici, nous n’avons plus de mission, car les gens que nous sommes venus assister sont désormais à la hauteur. » Une fois que cela sera fait, on leur permettra de laisser faire tout ce dont ils sont capables. Cependant, aussi longtemps que nous afficherons des faiblesses, que nous continuerons à nous engager dans des antivaleurs, nous donnerons toujours à la MONUSCO l’occasion de continuer à intervenir chez nous. La MONUSCO, de son côté, doit aussi se dire : Nous ne devons pas rester éternellement en RDC. Faisons l’essentiel et quittons. »

Maitre Achille Kapanga a aussi signifié que c’est étonnant que la MONUSCO qui, depuis son déploiement,  reste la plus grande mission de l’ONU ne soit pas capable de restaurer la paix durant 25 ans. Achille Kapanga a aussi salué l’attitude la population de Butembo qui l’a chassé de la ville estimant que celle-ci était complice dans la situation de la guerre au pays.

 

 

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