20 mars 2016-20 mars 2024, cela fait exactement huit ans depuis que le Père assomptionniste Vincent Machozi président international de l’association culturelle Kyaghanda Yira a été assassiné par des inconnus au village Vithungwe situé en chefferie de Bashu territoire de Beni. 8 ans après, l’association culturelle Kyaghanda Yira garde des bons souvenir de lui et demande que justice soit faite.
« Il a consacré sa lutte contre la balkanisation de la partie Est du pays, et contre l’extermination des Nandes. Il a prêché la cohésion entre les membres de sa communauté » c’est ce que retient Maitre Gédéon Mwasasi président de l’association culturelle Kyaghnada Yira Butembo.
Pour lui, le père Vincent Machozi est l’image de la résistance et de la persévérance, de la lutte non violente, ce qui fait de lui un bon exemple pour la génération actuelle en vue de pérenniser son combat. Les présumés assassins du père Vincent Machozi avaient été innocentés par le tribunal militaire garnison de Butembo-Beni, au cours de l’audience publique tenu le 6 septembre à Butembo. Le Mwami de la chefferie des Bashu, Paluku Abdoul Kalemeire III, principal accusé et consort ont été relaxés par le tribunal faute de preuve. Depuis, la justice peine à faire à une lumière sur cette affaire, déplore Maitre Gedéon Mwasasi.
« Ça ne doit pas être un combat individuel, tous les Nandes doivent s’unir comme un seul homme pour venger le sang du père Vincent Machozi. Nous sommes tous appelés à continuer la lutte pour sa mémoire. ».
Le père Machozi, assomptionniste, avait été tué dans la nuit du 20 au 21 mars 2016 dans l’enceinte du centre social « Mon Beau village », alors qu’il était invité par le chef de la chefferie des Bashu pour prendre part à une réflexion sur la paix. Cette séance avait été convoquée par ce chef coutumier.
Elisha Kindy
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