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Massacres à l’Est : les femmes leaders de Kinshasa s’engagent à s’investir dans la lutte pour la paix après avoir écouté les témoignages des victimes des massacres

Massacres à l’Est : les femmes leaders de Kinshasa s’engagent à s’investir dans la lutte pour la paix après avoir écouté les témoignages des victimes des massacres

La délégation des victimes des massacres dans la région de Beni poursuit sa mission de plaidoyer auprès des décideurs du pays et organisations citoyennes à Kinshasa.

Ce vendredi 09 avril, ils ont eu une séance d’échanges avec des organisations féminines de  Kinshasa. Apres avoir écoutés les témoignages vivants des victimes, elles ont pris l’engagement de participer corps et âmes au plaidoyer pour le retour de la Paix à l’Est.

« Nous avons compris qu’il y a une main noire, une main noire forte qui est au-dessus de cette guerre. Comme vient de témoigner l’honorable député Mapera qui vient  dire qu’il ont vue et vécu ça. Ils ont vu des gens prendre des machettes, alors que dans cette région on ne produit pas des machettes, les gens de la MONUSCO vendaient des machettes. Ils profitent de nos faiblesses, de nos guerres intestines, pour se faire de l’argent alors que nous nous entretuons », comprends maitre Alexandra Muleka, membre de la coalition, présidente de l’ONG Elle pour Elle à Kinshasa.

« Notre engagement est total. On est décidé parce qu’on a vu qu’avec la largesse nos femmes paysannes, on a rien fait. Notre engagement c’est aller avec une vitesse de croisière  pour demander à ce que cette femme se taise. La femme est fatiguée. Elle n’existe presque plus à l’Est. Nous nous sommes ici à l’Ouest, nous avons perdu les membres de notre famille à l’Est. Ce que nous devons faire, c’est nous mettre debout en tant que femmes et ce qui va arriver que ça arrive. », ajoute Madame prudence Kiyayu, Présidente, responsable de la plateforme EKOKI

Rose Tuombeane, coordinatrice de la Dynamique des Femmes pour la bonne Gouvernance DYFEGOU, précise qu’ils ont introduit les demandes d’audiences auprès des dirigeants. Ils attendent d’être reçus pour présenter  aux dirigeants les versions des victimes de l’insécurité et des massacres. 

HERVE MUKULU

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