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Butembo-dvlpt durable : « Le recyclage des déchets ménagers en ville de Butembo est un précurseur d’un développement durable qu’il faut capitaliser par une politique nationale et une éducation appropriée. » (Abbé Martin, Mémoire DEA)

Butembo-dvlpt durable : « Le recyclage des déchets ménagers en ville de Butembo est un précurseur d’un développement durable qu’il faut capitaliser par une politique nationale et une éducation appropriée. » (Abbé Martin, Mémoire DEA)

Le recyclage des déchets ménagers en ville de Butembo est un précurseur d’un développement durable qu’il faut capitaliser par une politique nationale et une éducation appropriée. C’est en quintessence la perspective que soutient l’abbé Kambale Vuligho Martin  dans le mémoire défendu avec brio ce mardi 8 juin en vue d’obtention d’un Diplôme d’études approfondies en économie de développement à l’Université Catholique du Graben.

« Eléments de développement durable dans l’économie locale de Butembo » est le mémoire défendu par l’abbé Kambale Martin. Il est parti d’un constat. Alors que dans le temps, les déchets ménagers entre autres les restes de nourritures, étaient signe d’une vie aisée et qu’ils étaient, par conséquent,  jetés à la poubelle à la vue de tous ; aujourd’hui, ils sont de plus en plus rares. Il existe une sorte de recyclage de ces derniers. Ces déchets biodégradables servent à nourrir le petit bétail ou servent d’engrais. Les autres comme la mitraille sont devenus un business. Quoi que  la première vision de ces acteurs n’est pas écologiques ni un développement durable consciencieux, c’est déjà un pas à capitaliser a souligné l’impétrant.

« Pour dire vrai, ils ne sont pas mus par un objectif d’un développement durable. Nous devons noter que nous sommes dans une économique pauvre, une économie de survie. C’est surtout cette question de survie qui mobilise plus d’un autour des déchets mais lorsque on fait la lecture de leurs activités à la lumière des grandes théories de développement durable et surtout de l’économie circulaire qui est la voix prometteuse d’un développement durable locale ; nous pouvons nous dire que quand bien même ce n’est pas dans une conscience d’établir un développement durable au niveau de la réflexion, on peut dire que ce qu’ils font est déjà un signe qui clignote un développement durable », explique-t-il.

Cette capitalisation doit passer par plusieurs chemins. Une éducation à la gestion des déchets dès la maison et à l’école. Une mise en place des entreprises vertes et surtout une politique nationale avec une application locale de la gestion des déchets en vue d’un développement durable.  C’est d’ailleurs dans ce secteur que Kambale Martin envisage orienter son projet de thèse .

HERVE MUKULU

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