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Butembo : des conducteurs des taxis refusent de payer les taxes tant que la sécurité n’est pas rétablie sur l’axe Beni-Komanda

Soulèvement  ce jeudi 4 novembre 2021 des conducteurs des taxis voitures fréquentant les axes routiers Butembo-Beni, Beni-Luna-Komanda au parking La Victoire de Butembo. A la base le refus de se conformer au contrôle rigoureux des documents de bord que mène la Direction Générale des Impôts, DGI ; le service de Transport et Voies de Communication, TRANCOM appuyés par la Police de Circulation Routière, PCR.

Au parking La Victoire, l’ambiance était inhabituelle aux heures matinales. Les conducteurs des taxis voitures  y ont allumé un feu  pour manifester leur refus de payer les documents de bord. Ils ont même contraint les agents du guichet  de perception des droits de la mairie au parking à fermer les portes. Pour eux, il est anormal de continuer d’exiger aux conducteurs de payer les taxes et impôts à un Etat qui ne les sécurise pas.

« On nous impose de payer les documents de bord alors que nos véhicules brulés sur le tronçon Luna-Komanda étaient bien assurés. Nous n’avons reçu aucune indemnisation. Qu’on termine les massacres nous allons payer les taxes et impôts », a lancé un manifestant.

Aussitôt saisie de ce soulèvement, le maire ai de Butembo s’est rendu au parking La Victoire. Le Commissaire Supérieur Telly Mowa Roger  a eu quelques moments d’échange avec les manifestants.

« Vous voulez à tout prix qu’on vous protège vous ignorez que l’Etat a des droits. Vous me demander que je puisse arranger des ponts  de gauche à droite, je vais le faire avec quoi ? Cet argent ne vient même pas à la mairie. Elle va à la province. Vous voulez que j’entre en rébellion avec la province ? », s’interroge-t-il.

Reconnaissant les difficultés auxquelles la région est confrontée suite à l’insécurité, le maire a exhorté les manifestants à payer leurs obligations à l’Etat par tranche.   Les deux parties ne s’étant pas accordées,  l’autorité urbaine a rouvert le guichet fermé de la mairie et a invité ses interlocuteurs à son office de travail afin de trouver un terrain d’attente.

Georges Kisando Sokomeka

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