Butembo/UCG: un étudiant en sciences agronomiques conseille le recourt au fourrage sec pour la croissance optimale des lapins

Un  étudiant en faculté des  sciences  agronomiques de l’Université Catholique du Graben, UCG Butembo au Nord-Kivu,     encourage les éleveurs à  recourir  au fourrage sec  pour  la croissance optimale   des lapins.

Manzekele Mirembe Justin a basé ses recherches   sur la thématique intitulée   « Effet des agents d’ensilage sur la valeur bromatologique du pennisetum purpureum (ndlr localement appelé MATHINA) et la croissance post-sevrage des lapereaux ».

Cette  recherche  avait  pour objectif d’évaluer l’effet de la conservation du fourrage sur  la croissance des  lapins.  Une  étude entreprise par le jeune ingénieur  pour contribuer au développement de l’élevage dans la région de Butembo et d’ailleurs.

« Les élevages locaux étant confrontés à la pénurie des fourrages au cours des saisons sèches qui deviennent de plus à plus marquées ces dernières années, la conservation du surplus de production fourragère en saison pluvieuse s’avère importante afin de palier à cette contrainte », préconise Manzekele Mirembe.

Le jeune chercheur a cueilli du fourrage et qu’il a  distribué dans trois unités expérimentales de trois lapereaux chacune en dupliquât comparées à une unité témoin. Dans le premier traitement, les lapereaux sont alimentés avec de l’ensilage avec de la mélasse de canne à sucre, le deuxième avec du sel de cuisine (NaCl) et le troisième avec de l’acide formique (CH₂O₂).

Les résultats de l’expérimentation biologique montrent que l’ensilage par les NaCl favorise une meilleure évolution pondérale par rapport aux autres procédés.

Il ressort donc de cette étude que tout en jouant sur la composition bromatologique du fourrage, les agents d’ensilage améliorent la valeur nutritionnelle de Pennisetum purpureum et conduit à une meilleure croissance des lapereaux comparativement au fourrage frais.

Manzekele Mirembe Justin se dit déterminé à vulgariser ses recherches en commençant chez lui où il s’est déjà lancé dans l’élevage des animaux de  basse-cour.

Georges Kisando Sokomeka