Beni : désaccord de la société civile de Oicha sur la sélection des services devant œuvrer à la barrière de péage-route

Seuls trois des 19 services jadis opérationnels à la barrière de péage route de Oicha, sur la route nationale numéro 4 en territoire de Beni sont autorisés à fonctionner à cet endroit. Cette décision a été arrêtée mardi 06 septembre 2022 par l’administrateur militaire du territoire de Beni, le Colonel Ehuta Omeonga Charles  à la suite de plusieurs dénonciations de la population sur la tracasserie à cette barrière.

Dans sa mesure, l’autorité territoriale admet la présence en ce lieu des services de la DGR/N-K, le Péage-Route et un Bureau qui regorge tous les services de sécurité.

Pour la société civile de Oicha, cette mesure ne résout pas totalement le problème. Selon Darius Syahira, son  rapporteur général, ces autres services de sécurité ne devraient pas aussi rester à cet endroit parce qu’ils ne sont pas habilités à percevoir l’argent.

 « Nous sommes à moitié satisfaits parce que nous constatons que l’administrateur, après avoir effectué une descente sur le lieu, n’a autorisé que  le fonctionnement de trois services à savoir DGRNK, PEAGE ROUTE et ce qu’il qualifie de  SERVICE de SÉCURITÉ. Ce dernier  perçoit 10$ par camion et 5000FC par voiture. Maintenant la question que nous nous posons est de savoir depuis quand cette taxation de sécurité a un soubassement ?

Je rappelle que ce service de sécurité regorge à son sein au moins 8 autres dont: ANR, DGM, T2 Axe, T2 Secteur opérationnel, Bureau 2 de la police, DCF, état de siège et la police militaire.  Tous ces services se partagent des recettes journalierement », dénonce Darius Syayira.

Les services sommés de quitter cette barrière sont : 

1.   TRANSCOM
2.   DGRAD
3.   ENVIRONNEMENT
4.   TOURISME
5.   CNPR
6.   CRIME ÉCONOMIQUE
7.   OBLC

A la société civile de s’interroger, entre les services retenus  et ceux chassés de la barrière, lesquels font entrer des recettes au trésor public ?

Jackson SIVULYAMWENGE