Beni : Sur un total de 26 aires de santé que compte la zone de santé de Oicha, seulement 8 sont encore opérationnelles

Suite à l’insécurité, les structures sanitaires ferment les portes.

Sur un total de 26 aires de santé que compte la zone de santé de  Oicha, seulement 8 sont encore opérationnelles et 6 d’entre elles se trouvant sous les menaces sécuritaires sont en voie de fermer.  Ces chiffres sont contenus dans une déclaration du Centre pour la promotion des droits humains, CPDH, rendue publique ce mardi 23 novembre 2021 à Oicha, siège de cette organisation. Conséquences de l’insécurité entretenue depuis plusieurs années dans cette partie du territoire de Beni.

Depuis le début de tueries le 02 octobre 2024, dans cette zone de santé située au Nord du territoire de Beni, le CPDH a dénombré les 12 aires de santé fermées, 6 autres en voie de fermer et seulement 8 encore opérationnelles mais avec des menaces sérieuses d’insécurité.

Au côté de certains centres de santé incendiés, se trouvent des prestataires de soins tués, d’autres par contre portés disparus par  les hors la loi ; des malades décapités sur les lits d’hospitalisation, d’autres enlevés.  Les survivants, eux,  vivent sans espoirs du lendemain, décrie cette organisation.

Conséquences, des milliers d’habitants des aires de santé insécurisées n’accèdent plus aux services de santé, et avec l’échec de l’état de siège, tous les espoirs se sont envolés. Ce qui fait dire au CPDH : « Avant et pendant l’État de siège la situation sécuritaire demeure statique dans ce domaine de la santé ».

 

Si cette situation persiste, prévient l’organisation, les conséquences risques d’être encore plus fâcheuses avec notamment l’absence d’une prise en charge des patients et des populations déplacées de guerre.

Pour ce faire, le Centre pour la Promotion des Droits Humains implore l’armée nationale à sécuriser, en particulier, les  formations sanitaires et le personnel soignant pour éviter un drame humanitaire dans la zone de santé de Oicha.

Sivulyamwenge Jackson