La fréquence du cancer est croissante en ville de Butembo en province du Nord-Kivu. Seules les Cliniques de l’Université Catholique du Graben, (CUG) en ont enregistré 100 cas les trois derniers mois dans tous les services de cette structure. Résultat communiqué par docteur Amos Kaghoma, médecin traitant aux CUG dans un entretien avec la voix de l’UCG.
Les causes majeures de la complication du cancer est que les personnes qui en souffrent se font consulter rarement ou avec retard. Ces patients proviennent de la ville de Butembo et ses environs. Docteur Amos Kaghoma fait savoir qu’il existe plusieurs facteurs de risque du cancer. Il en cite deux principaux. Docteur Amos Kaghoma cite les facteurs internes qui sont liés à l’hérédité et les facteurs externes liés au comportement de l’homme.
En parlant des facteurs externes liés au comportement, Docteur Amos explique. « Les facteurs liés par exemple à la consommation du tabac, la consommation du tabac seule serai tà la base de 19,8% de taux de cancer. La consommation d’alcool qui est responsable de 8,1%. Un autre facteur capital c’est l’alimentation déséquilibrée. On va voir que une consommation insuffisante des fibres, de fruits et des légumes, des produits laitiers est un facteur favorisant l’apparition du cancer. Mais aussi, la consommation de la viande rouge. Si vous n’avez pas une alimentation équilibrée vous avez environs 5,4 % de risque de développer un cancer. Les gens qui se soignent sans savoir quels médicaments ils utilisent. Ici je vois par exemple les femmes qui prennent des pilules sans contrôle. Ça peut être le facteur de risque de développer un cancer. Il y a aussi un autre facteur à ne pas négliger, c’est le fait de ne pas allaiter. Il y a des femmes qui disent moi je suis évoluée, je ne peux pas allaiter, je viens de mettre au monde, je vais acheter à mon enfant un biberon » c’est aussi un facteur de risque.Il ajoute également l’obésite et la carence des exercices physiques », explique Docteur Amos Kaghoma.
Faire des consultations médicales et contrôler son comportement restent la seule solution pour réduire la fréquence de cette maladie mortelle, conseille docteur Amos Kaghoma.
Les CUG envisagent, selon lui, ouvrir un registre de cancer couvrant la ville de Butembo et ses environs pour déterminer la fréquence de cette maladie car certains cas ne sont pas repertoriés.
Guylaine Kasasya
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