Trois jours après le démarrage officiel de l’année scolaire 2025, les enseignants regroupés au sein du Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO) section de Butembo durcissent leur mouvement de grève. C’est ce qui ressort de leur réunion d’évaluation tenue ce mercredi 4 septembre en leur permanence située au quartier Kitulu en commune Mususa.
Pas de rentrée scolaire tant que le gouvernement n’aura pas amélioré les conditions salariales des enseignants, ont déclaré unanimement des professionnels de la craie présents en cette rencontre. Le mouvement de grève déclenché depuis lundi 2 septembre donc se poursuivre.
Parmi leurs revendications, les enseignants réclament l’amélioration de leur salaire de moins de 100 dollars soit 240 000 francs à 500 dollars soit 1 millions 500 mille francs congolais. Ils réclament également la présence des listings portant montant que doit percevoir l’enseignant et non pas ces listings fantômes.
Outre cela, il y aussi les enseignants non-matriculés c’est-à-dire les NU et les non-payés soit les NP. Tous ceux-ci doivent être payés pour garantir une année scolaire apaisée. « Les parents doivent comprendre que l’enseignant affamé ne peut pas donner une bonne éducation aux enfants », ont-ils déclaré.
Les grévistes exigent aussi la suppression des zones salariales et les différents frais reconnus aux inspecteurs. En attendant la réponse favorable de la part du gouvernement, les parents continueront à garder leurs enfants à la maison, concluent-ils dans le compte rendu de la réunion dont une copie nous est parvenue.
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