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Butembo/Conflit terrien Mutitiro : Bienfait Matata, Président du collectif des victimes aux arrêts dans l’affaire assassinat de Me Meschack Mitavo

Butembo/Conflit terrien Mutitiro : Bienfait Matata, Président du collectif des victimes aux arrêts dans l’affaire assassinat de Me Meschack Mitavo

Le Syndic du corps des défenseurs judicaires se réjouit de  l’arrestation depuis le mercredi 22 décembre de l’un des cerveaux moteurs  de l’assassinat Me Meschack Mitavo, défenseur judicaire près le Tribunal de Grande Instance de Butembo, TGI. Le pauvre  avait  été lynché  le 30 Octobre 2020 au quartier Rughenda par une frange de la population dans une affaire de conflit foncier sur la colline de Mutitiro.

Matata Bienfait, président du collectif  des victimes du déguerpissement sur la colline conflictuel de Mutitiro a été cueilli ce mercredi 22 décembre par le parquet militaire détachement de   Butembo après une année de cavale. Pour Me Moise Ndekeyonge, Syndic du corps des défenseurs judicaires de Butembo, afin justice sera rendue dans cette affaire.

« Aujourd’hui le dossier évolue très bien. Il y a certains suspects qui ont été relaxés après audition auprès des magistrats. Il y a un mineur (16 ans, Ndlr) retrouvé avec l’ordinateur de notre confrère décédé  qui a été condamné à 10 ans par le Tripaix. Il restait qu’on puisse évoluer avec l’audition des suspects majeurs qui  sont en détention. Alors hier, on a mis la main sur une autre personne qui paraissait être le cerveau moteur de cet assassinat », a fait savoir Me Ndekeyonge dans une interview accordée ce jeudi 23 Décembre à La Voix de l’UCG

Retenez que les audiences dans cette affaire d’assassinat de Me Meschack Mitavo seront rouvertes dans un proche avenir, renseignent des sources proches du dossier.

Pour rappel,  le décujus avait été victime d’une  justice populaire pendant qu’il était en plein exercice de sa profession.  Les habitants déguerpis dans certaines cellules de Rughenda se sont déchainés sur ce défenseur judiciaire et sa suite sous prétexte qu’il travaillait pour le camp adverse du prénommé Mboko jouissant de droit de propriété sur une bonne partie du quartier Rughenda. Droits lui reconnut par des décisions judiciaires.

Ce défenseur judicaire et trois de ses accompagnateurs,  entre autre,  un agent du cadastre, un policier et son client avaient été copieusement molesté au point que le pauvre Meschack Mitavo y a laissé sa peau en dépit de son acheminement à l’hôpital de Matanda.

Rédaction 

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