Des journaliers commis aux contrôles des points d’entrées, aux frontières et aux points de lavage des mains, ont manifesté ce vendredi 10 juillet 2020 en ville de Butembo en province du Nord-Kivu pour dénoncer des impayées de salaire.
Depuis trois mois, ces agents engagés dans la lutte contre Ebola, dont la fin a été déclarée le 22 juin 2020, n’ont plus touché leur salaire, dénonce monsieur Coco Ngangisa l’un des manifestants.
« Depuis la déclaration de la fin d’Ebola, nous ne sommes pas payés. Les mois d’avril, mai et juin. Ils ont mis fin aux contrats de certains d’entre nous fin avril, sans leur payer leur dû. Quand nous venons réclamer ce qu’ils nous doivent, ils disent que leurs comptes sont vides. Ils nous parlent parfois de banque mondiale… cela ne nous intéresse pas. Nous n’avons besoin que de notre argent. Nous sommes plus de 500 agents, tous des journaliers. Imaginez, trois mois sans payer un journalier. Le problème de notre pris en charge nous inquiète vraiment par rapport au contrat que nous avons avec l’OIM », explique le manifestant.
C’est devant le bureau de l’Organisation Mondiale des Migrations, OIM, sis àMy Royal Hôtel que les manifestants ont organisé leur sit-in. Ils ont remis leur mémorandum au représentant de cette agence à Butembo. Un peu plutôt, les protestataires ont déposé ce document au quartier général de la MONUSCO.
Le dossier est déjà envoyé au niveau de la hiérarchie afin d’y apporter des solutions idoines a lancé à La Voix de l’UCG un agent de la MONUSCO Butembo. Tout en invitant les manifestants au calme, notre source rassure que l’argent réclamé n’a jamais été décaissé pour être détourné.
Georges Kisando Sokomeka
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