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Butembo : élever 600 cailles et en produire 150 œufs par jour, prouesse d’un jeune entrepreneur

Butembo : élever 600 cailles et en produire 150 œufs par jour, prouesse d’un jeune entrepreneur

En dépit du coup élevé des aliments des volailles, certaines personnes résistent en continuant à pratiquer l’élevage des cailles et d’en tirer profit. C’est le cas de monsieur Kambale Lutheya Bienvenu, jeune entrepreneur qui a trouvé d’autres formules pour maintenir son business en ville de Butembo, province du Nord-Kivu. Il s’est confié à la Voix de l’UCG à travers un  entretien à son lieu de travail dans la galerie GTB.

Ce jeune entrepreneur se démarque par son imagination.

Pour maintenir ce travail longtemps tel que vous constaté, d’abord je issue d’une famille agro-pastorale, c’est ainsi j’ai pris une partie du champ de mon père, j’y cultive souvent des maïs  avec l’aide de quelques jeunes que j’encadre dans le cadre mon travail. Aussi, je donnes aussi un peu d’argent à mes amis commerçants qui se rendent  à Kampala ou à Kasindi pour qu’ils m’apportent des oligo-éléments », explique-t-il.

Par ailleurs, Kambale Lutheya Bienvenu recycle les feuilles issues du labour de son champ et les os d’animaux abattus pour servir d’aliments des volailles.

« Les mêmes feuilles que nous coupons dans le champ nous les utilisons aussi comme aliments, j’achète aussi des os des vaches  que je bulles pour produire de la poudre à donner aux volailles, j’y ajoute aussi  la poudre de soja que nous donnons aussi à ces volailles », ajoute-t-il.

Un sac de maïs qu’il achetait jadis au prix de 60 000 francs se négocie aujourd’hui à 120 000 francs congolais. Cette situation a emmené plusieurs entrepreneurs à abandonner ce boulot, mais lui a tenu. Avec un réservoir de 600 cailles actuellement,  Kambale Lutheya Bienvenu produit jusqu’à 150 œufs par jour. Il est satisfait du travail qu’il fait pour lui et pour la communauté qu’il inspire. Il appelle la population de la ville et environs à venir s’approvisionner en  caille et en œufs  pour rester en bonne santé. Il pratique cet élevage depuis une année et a déjà formé 4 jeunes. Trois d’entre eux  se débrouillent déjà très bien sur terrain.

Julienne MUHIMA

 

 

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