Les militaires FARDC déployés récemment sur le chantier de la centrale hydroélectrique de la société Energie du Nord-Kivu, ENK à Talihya, en chefferie de Bashu sont accusés par la nouvelle société civile de vivre sur le dos de la population.
Moise Kiputulu, président de cette structure en territoire de Beni invite les dirigeants de cette société à trouver d’autres sites de cantonnement de ces hommes en uniforme qui, selon elle, se sont implantés dans des champs de manioc et de maïs d’un paysan. Des biens qui seraient dévastés par les nouveaux occupants, dénonce Moïse Kiputulu.
« Les responsables de la société ENK doivent chercher un autre espace pour ces militaires et non dans les champs de la population. IL faut également leur fournir à manger et répondre à d’autres besoins pour épargner la population des tracasseries car ces militaires exigent des vivres et casseroles aux paisibles populations », recommande la Nouvelle Société Civile.
En réaction la ENK dément les accusations de destruction méchantes des champs des paysans. Monsieur Antony Claverlie, chargé des opérations de cette société appelle la population au calme. Afin d’éclairer cette dernière sur le bien fondé de la présente militaire sur son chantier, Energie du Nord-Kivu envisage une rencontre entre elle, l’armée et les leaders communautaires de Bashu.
« L’armée a été installée sa position sur le site de Talihya, jugé de stratégique, sur demande de la province du Nord-Kivu qui est actionnaire et qui a tient à sécuriser ses intérêts au sein de ENK », fait savoir Antony Claverlie.
Selon le chargé des Opérations chez ENK, les travaux évoluent normalement et dans un bref avenir interviendra le bétonnage de la retenue d’eau et la conduite forcée de sur le site de Talihya.
Sauf changement la première ampoule s’allumera en milieu de l’année 2021.
Georges Kisando Sokomeka
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