« Relance, Renouveau, Résilience : la douane au service d’une chaîne logistique durable », c’est le thème choisi pour la Journée internationale de la douane célébré ce 26 janvier 2021.
Pourquoi certains opérateurs économiques préfèrent s’adonner à la fraude que de passer par les canaux légaux ?
Pour en savoir plus La Voix de l’UCG est allé à la rencontre des consommateurs des services de la Direction Générale des Douanes et Accises, DGAD.
Une question gênante car certains des opérateurs économiques suspectaient notre reporter d’être à la solde de la DGDA.
Monsieur Musavuli Kasereka, le seul qui s’est confié à notre micro, habitué du corridor Butembo-Beni-Kampala en Ouganda, il se plaint de la lenteur causée par des agents des douanes. Il déplore également le favoritisme de l’entreprise prompte à servir d’abord les plus offrants.
Pour lui, à force de surtaxer les opérateurs économiques, ils s’adonnent à la fraude. « Lorsque les services douaniers libèrent dans le délai nos marchandises, c’est bénéfique pour l’opérateur économique qui court derrière le temps. Nous avons des commandes à honorer. C’est vrai, il arrive que le dossier n’avance pas quand on déclare une fausse marchandise afin de jouer sur le prix. Les services douaniers sont très chers, c’est pourquoi certains opérateurs économiques s’adonnent sans réserve à la fraude », explique cet opérateur économique importateur des appareils électroménagers.
En réaction, le Chef du bureau de la DGDA Butembo, invite plutôt les opérateurs économiques au civisme fiscal et à s’abstenir de la fraude.
« Que les gens comprennent que la douane n’est pas un service tracassier. Il s’agit d’une entreprise publique au service de la nation. Nous sommes là pour percevoir les droits dus au trésor public. Quand un opérateur fraude il prive à l’Etat des moyens de faire sa politique », explique cet Inspecteur des Douanes et Assises.
Pour cette année 2021, la journée internationale des douanes est consacrée aux efforts conjoints des douanes pour amortir les effets de la crise du coronavirus et à appuyer les individus et les entreprises.
Georges Kisando Sokomeka
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