Butembo : La garde-malade d’une femme qui attend famille doit être sage pour ne pas dévoiler les péripéties de l’accouchement (CPN HG Matanda)
Le choix et l’identification d’une garde-malade pour accompagner une femme qui attend famille est d’une importance capitale tant sur le plan psychologique que physique de la femme enceinte. Conseil de madame Kavira Kasoki infirmière et responsable du service de Consultation Prénatale, CPN à l’hôpital générale de Matanda. Elle l’a dit au cours d’un entretien qu’elle accordé à la voix de l’UCG ce mercredi 13 Mai.
Se faire accompagner d’une garde-malade moins âgé est signe de non responsabilité de la part de la femme enceinte. Les normes sanitaires conseillent que cette mission soit attribuée plutôt à une personne mature capable de supporter et garder en secret tout ce qui est au tour de l’accouchement. C’est ainsi que notre interlocutrice invite toute femme qui attend famille à faire sérieusement sa planification déjà à partir du troisième trimestre.
« Au niveau des hôpitaux il faut normalement que la garde-malade d’une femme qui attend famille soit une femme mature, qui a donc de l’expérience. Que ça ne soit pas une mineure parce que nombreuses d’entre elles viennent rendre ce service par curiosité. De façon qu’à partir de ces événements qui se déroulent à l’hôpital, elles en fassent des histoires qu’elles ont tendance à raconter aux autres alors que se sont des événements qui doivent se dérouler dans un grand secret en présence des personnes sages. Que ça ne soit pas non plus une personne plus âgée qui a d’insuffisance intellectuelle », explique Kavira Kasoki.
Selon le plan national, ce sont les époux qui monteraient chacun la garde de son épouse à la maternité. Recourir à des tierces personnes rentre dans le cadre social, conclu notre Kasoki Kavira.
Guylaine Kasasya