Butembo : la police disperse sans succès la caravane d’écoliers du CS la Bourgeoisie du Nord

Les activités socio-économiques ont été momentanément perturbées, l’avant-midi de ce samedi 16 juillet, sur la Rue Julien Paluku, bien connue sous l’ancienne appellation de la Rue Kinshasa à Butembo.

En effet, la police a voulu dispersé une caravane d’écoliers du Complexe Scolaire la Bourgeoisie du Nord, organisée à l’occasion de la clôture de l’année scolaire 2021-2022. Situation à laquelle se sont opposés les organisateurs et toute l’assistance.  Récit du fait avec Jackson SIVULYAMWENGE

Nous sommes sur Rue Kinshasa, à face du siège de la COODEFI, où la police tente sans succès de disperser la marche des écoliers. La marche partie du quartier Vungi, lieu de l’implantation de l’école, devait chuter à l’hôtel Butembo, endroit où les responsables d’écoles ont prévu les activités de proclamation à l’occasion de la clôture de l’année scolaire.  Accusé de n’avoir pas informé les autorités de la ville sur la tenue de sa caravane, Monsieur Essai Kahese, responsable scolaire se défend.

« Nous nous demandons pourquoi ils doivent nous poser la question de savoir si nous avions informé l’autorité locale, alors que les lettres ont été bel et bien déposées auprès de toutes les autorités administratives et même scolaires. Maintenant ils nous rétorquent en disant que les autorités n’ont pas donné leur accord ou autoriser la marché. Nous disons NON, nous y avions envoyé notre délégué la veille pour intervenir et l’accord a été bel et bien donné », explique-t-il.

 Dans la foulée et sur fond de tension, les deux parties ont pu trouver un compromis, la caravane s’est poursuit, mais sans la fanfare.

« Pour le moment, ils nous autorisent de poursuivre la route, mais sans faire le tapage, c’est-à-dire sans fanfare ni musique », a-t-il déploré.

Au bout de quelques 30 minutes, le trafic a repris normalement à cet endroit et les autres activités se sont poursuivies, mais quelques enfants déjà affectés par cette situation ont résolu de n’est plus assister à la proclamation et sont retournés à la maison.

Jackson SIVULYAMWENGE