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Butembo : La police étouffe la marche des militants de CACH en dépit de l’accord du maire(UDPS)

Butembo : La police étouffe la marche des militants de CACH en dépit de l’accord du maire(UDPS)

La marche  tant promise par les partis membres de CACH, les partis de l’opposition de la coalition ensemble pour le changement en plus des mouvements citoyens a été étouffée. Alors qu’ils comptaient manifester pour récuser l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI par l’assemblée nationale et s’opposer à la loi Minaku-Sakata ; les peu des manifestant mobilisés pour la cause ont été maitrisés par la police.

C’est au rond-point Malumalu que la dizaine des manifestants du CACH et du Parlement Début de Furu ont été maitrisé avant le début de la marche proprement dite. Refusant de quitter la rue comme demandée par la police, les manifestants se sont assis par terre. Pendant une trentaine des minutes, ces malfaisants ont résisté face aux coups de bottes et de boxes de la police avant de finir par rebrousser chemin vers Furu confus et chantonnant des champs révolutionnaires.

Une fois au siège, c’est avec déception que les parlementaires de Furu ont admis que la marche s’arrêtait là. Néanmoins, certains autres manifestants sont partis jusqu’à la mairie remettre le mémorandum au maire de la ville qui l’a reçu informe Heritier Kasereka Mbakuliravyo, vice-président de l’UDPS et responsable de la coalition CACH  en ville de Butembo.

Il fustige le manque d’honnêteté du maire de la ville avec qui ils sont tombés d’accord la veille sur les modalités de la marche.

« Le maire était déjà informé. Il a réagi positivement. Nous regrettons ce qui vient d’arriver. Cela prouve combien de fois, notre police n’est pas bien éduquée. », déplore ce cadre du parti présidentiel.

Par ailleurs, la marche de la coalition Lamuka a été aussi étouffée au rond-point Takenga.

Un incident majeur d’atteinte à la liberté de la presse a été déploré. Le journaliste Kombi Grace de la RTGL  a été confondu aux manifestants par la police. Il a reçu des coups alors qu’il voulait montrer à la police sa carte de presse pour s’identifier.

Georges Kisando Sokomeka

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