En séjour dans la cité frontalière de l’Ouganda, à Kasindi, Mayaya Santa Carapace a rendu un hommage vibrant à la mémoire de Monseigneur Sokoni qui nous a quitté le 5 Aout Septembre. Dans cette chanson il rapporte le parcours élogieux de ce pasteur du diocèse de Butembo-Beni. En tant que homme et serviteur de Dieu il a concourus à des réalisations qui sont uniques dans la région. Mayaya Santa nous a accordé un entretien à bâton rompus pour expliquer la chanson. Hervé Mukulu nous en fait la synthèse.
C’est à cet air d’une symphonie musicale qui touche le cœur et qui fait perler quelques gouttes de larmes sur le visage que Mayaya rend hommage à Monseigneur Sokoni qu’il a fréquenté personnellement pour le connaitre dans ses différentes dimensions.
« Monseigneur Sokoni, je l’ai connu non seulement comme prêtre au vrai sens du mot mais comme un homme au service de ses chrétiens. Il était courtois, sévère mais pas méchant. Il était familial dans la société pour connaitre les problèmes de cette société. Il s’asseyait régulièrement avec les hommes de Butembo. »
De Monseigneur Sokoni Lusenge, on ne retiendra pas que le dynamique prêtre, ni le Professeur qui a encadré les premiers pas balbutiants des neo-scientifiques dans la région, mais aussi et surtout on retiendra qu’à coté de ses paires comme Emmanuel Kataliko, il a participé à la création d’autres œuvres sociales de grande valeur.
(Lyrics ou parole de chanson) « Le vieux sage s’est entraidé avec Kataliko et d’autres hommes pour nous construire l’hôpital de Matanda.»
Mayayaest un artiste qu’on ne peut plus présenter dans la région, son aura et sa renommée en disent tout. Présenté à un moment comme l’héritier du Sud-Africain Lucky Dube, il n’a jamais dérogé à son combat d’artiste engagé.
En séjour dans la cité chaude de Kasindi et profitant de la forte ambiance qui y règne, Mayaya Santa ne tarit pas des projets non plus. Le meilleur reste à Venir.
Hervé Mukulu
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