Les taximen de l’ATAMOV sont déjà instruits à respecter les mêmes règles d’hygiène observé sous l’épidémie d’Ebola en fin de se protéger pendant cette période de l’épidémie de coronavirus. Mumbere Misisa, président de cette association compte sur le sens de responsabilité des motards pour se mettre à l’abri des mesures coercitives pour violation des mesures édictées.
L’ATAMOV est une association ayant plus de 13 milles membres actifs. Sous Ebola plus d’un habitant craignaient le décès en cascade des taximen par Ebola. Cette association n’a enregistré que 14 cas avec 4 décès. Une victoire que Mumbere Misisa, président de l’ATAMOV, attribue au fait que ses membres ont compris les raisons de respecter les mesures d’hygiènes.
A cette période de la pandémie de Covid_19, les motards sont déjà instruits à respecter toutes les mesures barrières contre cette pandémie, souligne Mumbere Misisa « J’en appelle aux motards d’appliquer les mêmes règles d’hygiènes appliquées sous l’épidémie d’Ebola pour se protéger contre la covid_19. Alors que tout le monde pensait que nous les taximanes on va enterrer plusieurs d’entre nous, nous n’avons eu que 4 décès sur 14 cas. 10 ont été guéris. »
Certaines mesures sont devenus obligatoires, notamment le port du masque, sur instruction du Gouvernement provincial du Nord-Kivu. Mumbere MISISA n’écarte pas la possibilité de confiscation des motos des motards qui ne vont pas s’y soumettre. Nonobstant, il compte sur leur degré de responsabilité de tout un chacun.
« Pendant l’épidémie d’Ebola, il nous arrivait de confisquer la moto d’un taximan contact pendant les 21 jours de suivi. Aujourd’hui, je compte plus sur le sens de responsabilité des taximen car ils ont déjà compris les bienfaits de se protéger », a insisté Mumbere Misisa.
La coordination de l’ATAMOV appelle des partenaires de la santé d’accompagner cette structure dans la prévention contre le coronavirus.
Hervé Mukulu
Laisser un commentaire