Butembo : le N°2 de la MONUSCO, reconnait les faiblesses de cette mission et assure que les conseils de Mgr l’Evêque Sikuli seront suivis scrupuleusement.
Kassim Diagné reconnait en premier les faiblesses de la MONUSCO dont il est le deuxième répondant après madame Bintu Keita. Il est conscient que les conseils de Monseigneur l’Evêque du diocèse de Butembo-Beni sont essentiels pour orienter une nouvelle manière de travailler avec optimisme. Propos recueillis à l’issue d’une audience de civilité lui accordée dans les premières heures de ce mardi 13 Avril 2021.
Kassim Diagné, représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies et chargé des opérations au sein de la MONUSCO a présenté ses civilités à l’EvêqueSikuluPaluku.A cette occasion, KassimDiagnéa demandé ses bénédictions tout en lui exprimant les profondes gratitudes des Nations Unies pour le travail de prêche de paix et le message de réconciliation et d’apaisement. A l’issue de cette audience accordée à l’Evêché ce mardi 13 avril, il a souligné que les recommandations données seront suivies scrupuleusement.
« Nos échanges ont porté principalement sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la région de Butembo-Beni avec toutes ces exactions qui sont commises par les groupes armés. Il m’a fait part sincèrement des orientations très pratiques et des conseils trèsjudicieux sur la façon dont on devrait regarder les choses du côté de la MONUSCO. Je puis vous assurer que ses conseils seront suivis très sérieusement et de façonméthodique. En tout cas, j’ai trouvé l’Evêque un partenaire, un homme de confiance, quelqu’un sur qui on peut compter au fur et à mesure que l’on essaie collectivement, avec la population et les autorités civiles et militaires de confronter cette menace que constitue les groupes armés. », a confié à la presse Kassim Diagné.
Satisfait et confiant des conseils etorientations, le numéro 2 de la MONSUCO précise que cela permettra d’aborder l’avenir avec optimisme.
« J’ai attendu les cris de désespoir de la population et c’est sur cette base que nous allons repartir avec une posture un peu plus positive par rapport aux actions de défense de la population qui est vraiment sans défense aujourd’hui. Et je suis le premier à reconnaitre les manquements de la MONUSCO. Et c’est sur cela que nous allons travailler. Je repars confiant de cette conversation qui m’aextrêmement motivé. Et encore une fois je remercie l’Evêque pour l’accueil chaleureux qu’il m’a réservé », a-t- il ajouté.
Rappelons que le représentant spécial adjoint de la Monusco séjourne dans la région dans un contexte de grève durant laquelle 42 associations exigent le retour de la paix et le départ de la MONUSCO.
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HERVE MUKULU
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