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Butembo : l’effondrement du pont Lume à la base de la hausse de plusieurs produits importés

Butembo : l’effondrement du pont Lume à la base de la hausse de plusieurs produits importés

L’effondrement du pont Lume sur l’axe routier Beni Kasindi a considérablement impacté les prix  de plusieurs biens importés de l’Ouganda. C’est le constat réalisé ce lundi 12 décembre par la Voix de l’UCG au centre commercial de Butembo, au Nord-Kivu. Les marchands et les clients sont partagés entre étonnement et lamentation. Reportage de Julienne Muhima Imani.

C’est le cas du prix d’un bidon d’huile végétale qui coûtait jadis 33 dollars mais qui aujourd’hui se négocie  à 34 voire 35 dollars américains.  Madame Kavire Evelyne, vendeuse dans une alimentation de la place indique que c’est depuis dimanche 11 décembre que le prix a galopé.

 Les prix des aliments varient  selon les circonstances. Pour ajourd’hui, cette hausse a été remarquée à partir d’hier. Normalement  le prix de l’huile végétale évolue avec celui de l’essence. Sur le prix d’auparavant, nous ajoutons un dollar, il se négociait  à 33  mais aujourd’hui nous disons 34 dollars,  les autres aliments gardent le même prix parce qu’ il n’y a pas encore d’arrivage », nous a-t-elle renseigné. 

Cette  situation touche aussi le secteur  du carburant. Un litre de carburant qui coûtait 2500 francs il y a deux semaines se négocie aujourd’hui à 5000 FC au centre-ville et 5500 voire 6 000 dans les périphéries, comme témoigne ce revendeur du carburant trouvé sur avenue de l’Eglise. 

Le prix du carburant a pris de l’ascenseur, un litre coûte maintenant 5000 francs voire 6000 francs congolais.  Nous appelons le service de l’économie à revoir cette situation du carburant. Nous ne connaissons pas la cause. Les gens disent que cela est dû à l’insécurité et d’autres que c’est à cause de l’effondrement du pont; alors on ne sait pas ce qui se passe », se désole-t-il.  Conséquence, le prix de la course sur une moto-taxi a aussi grimpé.

Par ailleurs, les revendeurs du riz expliquent la hausse de leur produit par l’insécurité qui a déjà entraîné le déplacement de la population cultivatrice des zones d’approvisionnement vers les centres urbains et l’impraticabilité des routes de dessertes agricoles.

Julienne Muhima

 

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