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Butembo : les causes et la prévention de la paralysie cérébrale (Dr Kasereka Kamabu Larrey)

Les enfants avec paralysie cérébrale  sont souvent délaissés et  blessés par un manque d’intérêt à leur égard. Pourtant outre l’infirmité souvent motrice, ces enfants gardent la lucidité et par conséquent ils ont d’autres potentialités que nous pouvons exploiter. Nous parlons des causes et des préventions de cette infirmité avec Docteur Kasereka Kamabu Larrey, assistant en faculté de médecine de Université Catholique du Graben, spécialisant  en neurochirurgie à l’Université de Makerere en Ouganda.

La paralysie cérébrale est le nom donné à un groupe de divers troubles du système nerveux présents à la naissance ou apparaissant au cours des 3 années suivantes. Ces désordres sont caractérisés par la présentation d’une lésion cérébrale sous-jacente qui ne s’aggrave pas avec le temps. Ils provoquent également tous un certain niveau d’atteinte des neurones moteurs du cerveau; cette atteinte touche la coordination et la force musculaire.

Dans l’ensemble, la paralysie cérébrale touche entre 1 et 2 nouveau-nés sur 1 000, bien que certains d’entre eux ne subissent qu’une atteinte légère. Les enfants prématurés et les nouveau-nés dont le poids est plus faible que la normale en courent un plus grand risque. Au cours des dernières années, le nombre de nouveaux cas de paralysie cérébrale a en fait légèrement augmenté, notamment parce que l’amélioration des soins intensifs permet la survie d’un plus grand nombre d’enfants prématurés, mais aussi parce que les traitements de l’infertilité entraînent une augmentation des grossesses multiples au cours desquelles la probabilité de donner naissance à un bébé atteint de paralysie cérébrale est plus élevée.

L’Infirmité Motrice Cérébrale est une réalité à Butembo,une étude  réalisée à l’université Catholique du Graben par docteurs Ibrahim cisse, Muhindo valimugighe et Kalombo Mupoya a demontré que le sexe masculin est predominant (53,3 %). La tranche d’âge compris entre 13-60 mois (1-5 ans) est la plus incriminée. L’IMC est influencée par la souffrance foetale aigue(53,3 %)  ainsi que l’accouchement par voie basse (70%)et les infections néonatales  explique docteur Kasereka Kamabu Larrey

Hervé Mukulu