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Butembo : les médias traditionnels qui adoptent les numériques ont certains avantages mais manquent nécessaires pour une bonne transition (CT Umbo Salama)

Les développeurs et programmeurs sont célébrés au 256e jour de l’année. Ce qui fait que la journée est fixée au 13 septembre sauf pour les années bissextiles. Les inventions de ces travailleurs du numériques apportent-elles du nouveau au travail des médias traditionnels dans la région de Butembo ?  

Le chef des travaux Umbo Salama, enseignant en faculté des Sciences de l’Information et de Communication à l’Université de l’Assomption au Congo souligne que les plates-formes numériques apportent beaucoup aux médias traditionnels qui y prolongent leurs activités pour plusieurs raisons.

« L’internet ou le site web est en train d’élargir l’audience de la radio.  Aujourd’hui, dans la diaspora, il y a des gens qui restent nostalgiques de certaines émissions. Quand les radios diffusent les  nouvelles de leurs milieux d’origine cela leur permet de rester informés.  Ces numériques viennent donner aux médias une identité numérique différente de l’analogique. Aujourd’hui si vous arrivez, par exemple au Kenya, pour parler de votre radio aux partenaires, on va simplement chercher le lien de votre radio pour vérifier qu’elle existe. Aux journalistes, les numériques les ouvrent aux opportunités. Aujourd’hui, pour qu’une personne prouve réellement qu’elle est journaliste, il ne suffit pas seulement de la carte de presse. On vous demande de montrer de quoi vous êtes capables.  A partir du numérique c’est facile de montrer les travaux réalisés que de se balader avec des CD, des flashs discs ou des journaux imprimés. », explique le CT Umbo Salama.

Néanmoins, cela ne va pas sans challenge. Les numériques exigent des matériels et des moyens financiers que généralement les traditionnels n’ont pas. En plus, tout dépend de leurs usages pour que ces dernières soient des outils de l’amélioration du travail journalistique en plus de la capture des opportunités ou des instruments qui rendent les journalistes paresseux.

Hervé Mukulu