Le programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et sociale (PDDRCS), ainsi que ses animateurs à l’antenne de Butembo-Lubero, sont victimes d’une diabolisation orchestrée par les ennemis de la paix. C’est la réponse de Monsieur Katembo Masinda, chef d’antenne de ce programme, face aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux annonçant que ce programme donne des motos aux wazalendos pour qu’ils laissent libre passage au M23.
Répondant à nos questions ce mercredi 28 août 2024, celui-ci s’interroge sur la manière dont son programme pourrait trouver ces moyens, alors que lui et ses agents viennent de vivre une grève pour réclamer 22 mois de salaires impayés. Il explique que ces rumeurs proviennent des ennemis du PDDRCS, qui soutient les efforts des wazalendo au front pour défendre la République face à l’agression rwandaise.
« Je comprends qu’il y a des détracteurs, d’abord du programme et de ses animateurs. Parce que vous-même, vous venez ici au bureau, vous voyez, les agents du PDDRCS viennent de réaliser 30 jours de grève parce qu’ils ne sont pas payés, y compris moi-même, que vous voyez ici, je n’ai jamais été payé par le PDDRCS. Donc, comment aujourd’hui le PDDRCS peut-il avoir l’argent à donner à nos amis ou à nos alliés, les vrais wazalendo qui sont sur le front pour défendre la patrie ? C’est le PDDRCS aujourd’hui qui peut avoir de l’argent à leur donner vraiment ? Ils ont écrit qu’on leur donne une moto et 500 dollars, ce qui est complètement faux. D’où le PDDRCS peut-il avoir cet argent, alors que ces agents sont en grève depuis 30 jours ? Donc, je me fais comprendre qu’il y a des détracteurs du programme et de ses animateurs derrière tout ça. Et je me pose la question de savoir à qui profitent les tracts. Est-ce à l’ennemi de la République ? Je crois que des enquêtes vont être menées et que les responsables seront dénichés » a expliqué Masinda Katembo.
Le chef d’antenne du PDDRCS Butembo-Lubero s’est dit prêt à répondre à ces allégations devant la justice si les instigateurs de ces rumeurs s’assument et l’y emmènent. Il promet également que le PDDRCS ne restera pas bras croisés face à cette situation, qui vise à discréditer un programme du gouvernement visant à pacifier l’est du pays.
Ismaël Kabuyaya
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