Les chefs d’établissements des écoles primaires et secondaires préparent chacun à sa manière la réouverture des écoles après la longue période de fermeture de suite de la covid 19. Si généralement les écoles privées s’estiment prêtes, le doute est encore perceptible dans les écoles publiques. Le spectre de la grève des enseignants nouvelles unités non pris en charge par l’Etat plane et ne rassure pas.
Dans les écoles privées visitées par le reporter de La Voix de l’UCG, ce sont les préparatifs de la réouverture qui font l’actualité. Tables et pupitres rangées, coup de balais dans la cours, kit de lavage de main au point, essaie d’une nouvelle mise en place pour remplacer les enseignants qui ne sont plus présents, voilà l’ambiance dans certaines écoles privées dont le complexe scolaire la Bourgeoisie du Nord.
Joseph Kisuba directeur de l’école primaire la Bourgeoisie du Nord rencontré dans son bureau rassure : ‘‘Nous nous préparons pour accueillir les enfants. Les salles sont préparées, les laves mains sont en place. Nous n’attendons que la confirmation officielle de l’information sur la réouverture imminente des écoles. Entre temps, nous comptons payer des thermo flash pour le prélèvement de température à l’entrée.’’
A l’école primaire Kitulu, une institution publique conventionnée catholique, la coupecoupe rase la pelouse devenue herbeuse, une réunion des enseignants s’est même tenue lundi 20 juillet nous a dit la directrice de cette école.
Une réalité loin d’être vécue ailleurs dans les écoles primaires et secondaires visitées. Les bancs sont sales et en désordre, les cours scolaires sont broussailleuses, les laves mains sont quasi inexistants.
Ce chef d’établissement reconnait que rien n’est encore fait dans son école. ‘‘ Ici les salles ne sont pas encore prêtes pour accueillir de nouveau les écoliers. Nous avons aussi une carence des dispositifs de lavage de main. Nous appelons les humanitaires à nous venir en aide’’ lance-t-il.
Par ailleurs, les enseignants non pris en charge pourraient bouder la rentrée indique le Syndicat des Enseignants du Congo SyecoButembo Lubero.
Nous rappelons que c’est depuis mi-mars dernier que suite à série des mesures décrétées par le chef de l’Etat dans le cadre de l’’Etat d’urgence que les écoles sont fermées. Le ministre de l’EPST a promis un calendrier réaménagé pour finir cette année pour laquelle 45 jours pourraient suffire pour achever les programmes.
Emmanuel Kateri
Partagez ce contenu sur: