L’explosion des prix des biens de première nécessité sur le marché dans la partie nord de la province du Nord Kivu n’est pas justifiée. Depuis la fermeture de la frontière de Kasindi, les marchandises peuvent être   importées via le poste frontalier d’Ishasha en territoire de Rutshuru.  Anelka Mwanya, militant de la Lucha dit avoir été surpris  de la flambée des prix, quelques heures seulement après la sortie de la mesure de la FEC. De son côté, la Fec dénonce cette attitude des spéculateurs.

L’inquiétude d’Anelka Mwanya membre de la Lucha  a été exprimée au cours d’un entretien avec La voix de l’UCG. Rien n’explique la hausse des prix alors qu’en réalité il n’y a pas rareté des marchandises. « La FEC et le service de l’économie devraient exercer une pression sur ces opérateurs économiques qui profitent de cette situation difficile en cachant leurs stocks pour créer la rareté », plaide-t-il en dénonçant : «  Je pense qu’on est dans un  cas d’un  enrichissement personnel au détriment de la population ».

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Cette attitude des spéculateurs est aussi dénoncée par le Président de la FEC Butembo Lubero. Cela frise même de la criminalité indique Polycarpe Ndivito.

« Je considère cela de criminel.  Si nous aimons notre population nous ne pouvons pas la desservir. Je sais qu’il y a des stocks pour les autres biens sauf le carburant… Moi je ne vois pas comment en  deux jours de la rupture du trafic les gens peuvent bloquer les stocks pour spéculer là-dessus », dénonce le Président de la FEC.

Rappelons que les opérateurs économiques réunis au sein de la FEC, ont suspendu les importations et les exportations  via à la frontière de Kasindi depuis le 07 juillet dernier. Il s’en est suivi une explosion des prix sur le marché.

Julienne Muhima  & Georges Kisando Sokomeka

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