Butembo-UCG : Près de 1000 élèves de l’Institut Malkia Wa Mbingu sensibilisés sur « Les mesures d’hygiène menstruelles » par le CEMPS

Les élèves, principalement du cycle d’orientation,  de l’Institut Malkia Wa Mbingu ont été sensibilisés sur «  Les mesures d’hygiène menstruelles » par le Club des Etudiants en Faculté de Médecine pour la Santé, CEMPS. Deux jours durant, près de 1000 élèves ont bénéficié de cette formation qui brise le tabou pour ces jeunes pubertaires.

En  deux jours, deux étudiantes ont exposé sur les notions de base des menstrues et de leur hygiène. Très intéressés, les participants, en quasi majorité des filles, ont retenus mot à mot ce qui a été dit. Même les garçons présents.

Bertin Makasi  trouve que c’est important à savoir car il a des petites sœurs qu’il doit conseiller et orienter :  « J’ai compris aussi que comme c’est gênant, il ne faut se moquer d’une fille qui a ses règles, plutôt lui parler avec politesse et l’orienter vers une personne adulte »

 « J’ai appris à compter le cycle menstruel. Il faut compter du premier jour que tu as vu les premières règles jusqu’au jour où tu verras les règles suivantes. Les règles normales ont un cycle de 21 à 35 jours. En deca ou au-delà, le cycle est anormal et on doit voir un médecin. »,explique l’élève Wasingya Mukirania Yvette.

Mwenze Alphonsine de la 3e SC A, ajoute : «  J’ai retenu les problèmes qui peuvent subvenir quand une fille est en règles. On a parlé des règles douloureuses. Il faut voir un médecin mais aussi si une fille atteint 18 ans sans voir ses règles, c’est anormal. Elle doit voir un médecin. Si une fille a ses règles en classe et qu’elle n’a pas les matériels, elle doit s’adresser à une autorité, une personne adulte pour l’aider. »

Kavugho Mupenda souligne qu’une fille doit avoir environ 12 sous-vêtements : «  Car en période des règles, on doit être très propre, se changer au moins 4 fois par jour en raison de 6 heures au maximum avec des serviettes hygiéniques. »

Les pubères et le tabou

 « Ce choix spécifique a été guidé par le fait qu’elles ont l’âge des premières menstrues qu’il faut les outiller » explique AFI MA SANO, étudiante en DOC 2 et une des oratrices du jour.

Une formation qui vaut son pesant d’or souligne KAMBALE KIKIMBA JEAN PIERE, surveillant dans cette institution féminine et qui est souvent confronté à ces genres de problèmes : « C’était une matière considérée comme tabou surtout pour nous qui sommes à la direction de discipline ;  nous avons du mal à gérer ces genres de situation pour les jeunes filles. Car la fille a honte de vous dire qu’elle est en règles mais maintenant elles sont outillées et nous pensons que cela nous facilitera le travail. »

Maxime Munzombo, Président du Club des Etudiants en Faculté de Médecine pour la Santé CEMPS, précise que la promotion de la santé est une priorité et que d’autres  séances sont envisagées dans d’autres institutions de la place.

HERVE MUKULU


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