La désignation de Ronsard Malonda à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI s’inscrit dans la lutte entre le FCC et CACH pour le contrôle des institutions. Avis du professeur NisséMughendi, au lendemain de l’entérinement du choix de Ronsard Malonda comme président de la CENI par l’assemblée nationale.
Le professeur Mughendi estime que des passages à force de ce genre font déjà partie du quotidien de l’actualité politique de la RDC.
‘‘Dans cette lutte pour le contrôle des institutions, le Front Commun pour le Congo FCC de l’ancien président Joseph Kabila, compte sur sa cohésion interne pour jouer sa carte à l’assemblée nationale au sein de laquelle elle est majoritaire. Le Cap pour le Changement CACH de Félix Tshisekedi, compte pour sa part sur la rue et une opinion nationale qui lui est encore favorable. Le CACH compterait aussi sur le soutien des Etats Unis et des occidentaux en général depuis qu’il a réussi à démontrer que sous son règne, en ce qui est de la question de corruption, personne n’est à l’abri, en commençant par ses collaborateurs les plus directs’’estime le Professeur NisséMughendi, Docteur en relations internationales et analyste politique.
Pour contexte, Ronsard Malonda qui jouit du soutien du FCC mais pas vraiment de celui du CACH, a été choisi par sa composante pour diriger la CENI dont il était secrétaire exécutif national.
Un choit contesté de l’intérieur de sa composante tout comme dans une grande partie de l’opinion nationale et des acteurs politiques. Il lui est reproché de partager le bilan du président sortant de la CENI qui a organisé les élections contestées de 2019.
Emma Kateri
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