Crise FCC-CACH : « Il reste à voir si le FCC va accepter la mort subite. Le bras de fer risque de continuer jusque même dans la territoriale » (Prof Kahindo Muhesi)

Ce n’était pas prévisible mais c’est un but significatif que vient de marquer le camp présidentiel. Il reste à voir si le FCC va accepter la mort subite par son expulsion de toutes les institutions. Car  cette lutte risque de continuer jusque même dans la territoriale. Tel est l’analyse que fait le Professeur politologue Kahindo Muhesi qui souligne aussi que les changements ne se feront pas d’un coup de baguette magique. Ça va prendre du temps.

La déchéance du bureau de l’assemblée nationale donne ainsi lieu à un début d’une guerre de survie pour le FCC. Car certainement le CACH va vouloir effacer le FCC de l’assemblée. La réaction du FCC reste attendue face à ce coup encaissé souligne le Professeur Kahindo Muhesi.

« Dans le camp du FCC, il va peut-être essayer de faire une petite évaluation, développer une  contre stratégie pour essayer de  ne pas accepter la mort subite. Ce qui est à craindre de voir d’autres députés ou des partis politiques du FCC essayer de se positionner en essayant de virer vers le cas présidentiel », analyse le Professeur Muhesi.

Cette guerre de repositionnement ne se fera pas que entre le FCC et CACH mais aussi à l’intérieur de ces regroupements.

LE CACH est ainsi exposé aux mêmes maux qui ont rongé le FCC avec des partis qui ont pris des grosses part du gâteau laissant des aigris,  analyse le politologue. C’est pourquoi le peuple devra garder son  mal en patience pour voir le changement dans les grands défis de la nation.

«  Il y a des reformes qui peuvent être faites facilement comme la loi organique régissant la CENI mais on ne peut pas terminer la corruption en  un coup de baguette magique. Finir la guerre, ça demande du temps et des moyens. Donc il faudra attendre. »

 Cette guéguerre ne va surement pas épargner la petite territoriale. Il ne sera pas étonnant de voir certains animateurs perdre leurs postes au niveau local ajoute monsieur Kahindo Muhesi, ancien cadre du PPRD et enseignant à l’Université Catholique du Graben en faculté des Sciences Politiques et Administratives.

HERVE MUKULU

Partagez ce contenu sur:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *