Au cours de la même conférence du samedi 20 mars, après les exposés de Sorel Wasukundi sur le changement climatique et la santé humaine, docteur Kalima Nzanzu sur les perturbateurs endocriniens, docteur Philémon Mathumo s’est penché sur l’incidence des perturbateurs endocriniens sur la fertilité humaine en révélant que la fertilité humaine est en pleine décroissance.
Plusieurs maladies gynécologiques sont dues aux perturbateurs endocriniens. Etant présents dans notre quotidien, la fertilité humaine est entrain de décliner alerte docteur Philémon Mathumo : « Ces substances que nous appelons perturbateurs endocriniens ont des effets néfastes non seulement sur l’organisme de la personne qui a été exposée mais aussi sur sa descendance c’est-à-dire sa progéniture. Il est prouvé que beaucoup des maladies qui sont gynécologiques et qui sont en potentiel de stérilité, que ça soit chez l’homme ou chez la femme ; ont comme facteurs favorisant ces substances qui sont des perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans l’environnement et avec qui nous vivons malheureusement. »
Il ajoute que chez l’homme on a constaté , par exemple, que depuis plus de 50 ans, la qualité du sperme produit par l’homme d’aujourd’hui a nettement baissé. Et cette diminution du sperme prouvé par des études scientifiques a comme relai l’exposition à ces perturbateurs endocriniens.
Il existe plus de 800 perturbateurs endocriniens. Néanmoins, Docteur Philémon Mathumo met en exerce deux qui sont dans des produits que nous utilisons au quotidien et qui sont très dangereux.
« Nous tenons compte en particulier, de deux perturbateurs, deux substances, notamment le Bisphénol A qui est produit que l’on trouve dans les sachets, les plastiques, , les PVC, la tuyauterie de la plomberie que nous utilisons à la maison même les ustensiles à plastique. L’autre est le phtalate. Aujourd’hui , les deux sont réputés être à la base de beaucoup des pathologies dont l’infertilité.»
La solution la plus simple est l’interdiction d’importation de ces produits. Une décision qui serait salvatrice non seulement pour l’homme mais aussi pour la terre. Docteur Philémon Mathumo rappelle que cette solution n’est pas un miracle car les autres pays africains l’appliquent avec des bons résultats.
HERVE MUKULU
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