S’inspirer du modèle de Monseigneur Kataliko et prendre conscience du défi qu’il a laissé dans le secteur éducatif. Voilà l’objet de la rencontre du cinquième jour de la série d’activités commémorant les 20 ans de naissance au ciel de l’Archevêque Monseigneur Emmanuel Kataliko. Les responsables éducatifs étaient dans la salle de réunions de la coordination provinciale des écoles catholiques pour en parler vendredi 03 octobre 2020. Ce même jour, les membres de l’Union de la Jeunesse Catholique étaient rassemblés dans la salle flambeau de la cathédrale dans le même cadre.
Monseigneur Kataliko avait travaillé pour l’éducation des jeunes de son milieu et dans son plan stratégique à 9 axes, l’éducation y figurait en bonne position. L’abbé Patrick Nyandoto, coordinateur sous provincial des écoles conventionnées catholiques estime qu’il était important que les responsables des écoles soient mis au parfum de ce que représentait l’éducation pour Monseigneur Kataliko. ‘‘ Dans la revue diocésaine sint unum, Monseigneur Kataliko avait défini 9 points de son plan et l’éducation figurait en bonne position. Il insistait sur la qualité de l’éducation. Il voulait une éducation pour tous. Il s’est investi dans la création des écoles. Dans la subvention de celles-ci. Nous avons appelé les responsables des écoles catholiques pour réfléchir avec eux sur ce que nous devons faire pour que ce que Monseigneur Kataliko rêvait du secteur éducatif soit concrétisé.’’
Par ailleurs, l’abbé Patrick Nyandoto est satisfait qu’après le départ à Bukavu de Monseigneur Kataliko le nombre des écoles catholiques a doublé. ‘‘ Lorsque Monseigneur Kataliko est allé à Bukavu, nous avions 341 écoles. Aujourd’hui nous en avons 765 dans notre coordination provinciale.’’ La question de la qualité comme le rêvait le défunt archevêque était au centre des discutions a-t-il dit.
Retenez que les jeunes catholiques ont été édifiés sur un thème intitulé, ‘‘penser l’avenir de la jeunesse au grand nord en s’inspirant de la pensée et de la vision de Monseigneur Kataliko.’’
Emmanuel Kateri
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