Des communautés victimes des massacres en répétition dans la région de Beni disent avoir constaté un plan visant le remplacement des populations autochtones par celles d’expressions « Kinyarwanda ». A l’issue des travaux qui ont réunis tous la semaine dernière les présidents des « Vyaghanda » ou barza et les notabilités du Nord-Kivu en ville commerciale de Butembo, ces communautés disent avoir constaté également l’inefficacité des forces armées de la RDC et les casques bleus de la Monusco engagées dans la traque des rebelles ougandais ADF.
Dans une déclaration rendue publique le samedi 02 octobre 2021, ces communautés majoritairement constituées des « Nandes » rejettent les informations circulant sur la vraie identité des ADF. Pour elles, c’est un plan qui vise à opposer les communautés victimes des massacres qui ont souffert pendant plus de 7 ans. Face à cette menace d’occupation de terres, les communautés victimes appellent le gouvernement congolais à contrôler les déplacements des personnes abusivement appelées « Banyabwisha » sur le sol congolais.
La vie humaine étant sacrée, les communautés victimes des massacres recommandent à l’Etat congolais :
- De tout faire pour donner l’identité exacte des égorgeurs afin d’éviter le flou délibérément entretenu;
- De repenser complètement sa stratégie de lutte contre les égorgeurs parce que son armée a manifestement montré ses limites sept ans durant ;
- De contrôler les déplacements des personnes sur son territoire notamment celles qui se nomment BANYABWISHA.
Retenez que les différentes communautés à savoir NANDE, M’VUBA, TALINGA, BILA, BAPAKOMBE de la province du Nord-Kivu victimes des massacres perpétrés depuis octobre 2014, se sont réunis à l’occasion des 7ans des massacres au Nord-Kivu et en Ituri le O2 Octobre 2021.
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