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Ituri: après opposition à l’installation de la MONUSCO à Mambasa, des acteurs de la société civile font objet d’interpellations

Ituri: après opposition à l’installation de la MONUSCO à Mambasa, des acteurs de la société civile font objet d’interpellations

La société civile forces vives et la nouvelle société civile congolaise en territoire de MAMBASA dénoncent des intimidations et même une sorte de chasse à l’homme dont sont victimes les membres de ces structures. Après les actions du 13 et 14 mai dernier contre l’implantation de la Monusco à Mambasa, plusieurs d’entre elles font objet d’interpellations.

Des responsables de la société civile forces vives et ceux de la nouvelle société civile sont à tort considérés comme instigateurs de ces actions contre la Monusco qui étaient pourtant une initiative spontanée des habitants dénoncent les deux structures de la société civile. Elles expliquent les raisons du soulèvement de la population contre l’implantation de la Monusco. ‘‘ Non seulement la population n’était pas informée de l’arrivée de la Monusco, mais également l’autorité au niveau du territoire n’avait pas aussi l’information. Le non maintien de la paix par la Monusco en RDC en général et à l’Est en particulier depuis plus de 20 ans avec un équipement et un budget conséquents pour cette fin. La Monusco observe les tueries à l’Est du pays et est soupçonnée d’être de mèche avec les groupes armés.’’, lit-on à travers  le communiqué

Les responsables de la société civile forces vives et de la nouvelle société civile dénoncent des intimidations et interpellations dont sont victimes leurs membres. Ils s’inscrivent aussi à faux contre la tendance pour certaines autorités à qualifier les habitants de mai mai. ‘‘Ces manifestations n’ont été l’œuvre de nos structures pour que nous soyons objet d’interpellations, d’intimidations et même de règlements de compte et j’en passe. Nous les structures  citoyennes déplorons et dénonçons cet acharnement, ces règlements de compte, ces intimidations et mettons en garde les autorités auteurs de ces actes. Aussi, nous décrions le qualificatif attribué  à tort à la population considérée comme mai mai par certaines autorités locales’, ajoute le document

La société civile forces vives de Mambasa et la nouvelle société civile comptent initier une pétition contre toutes ces autorités qui mettent en mal les revendications de la population dans un État supposé démocratique.

Emmanuel KATERI

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