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JI de l’avortement : l’interruption volontaire de la grossesse, une abomination dans la coutume Nande (Me Mwasasi, Kyaghanda Yira)

La coutume Nande veille sur la sacralité de la vie humaine, ainsi l’avortement est une abomination grave et expose l’auteur aux sanctions coutumières sévères.  C’est une affirmation faite par maitre Gédeon Mwasasi, président de l’association culturelle Kyaghanda Yira en marge de la journée internationale de la dépénalisation de l’avortement.

 

Pour ce  gardien de la coutume Yira, rien n’est sévèrement punissable dans la coutume Nande comme ôté la vie à un innocent comme c’est le cas d’un fœtus volontairement éliminé par son auteure. Maitre Gédéon Mwasasi reste convaincu que l’avortement remonte la colère des ancêtres qui, à leur tour, infligent des sanctions coutumières exemplaires aux fautifs. 

« C’est une faute très grave celle-là. Mettre fin à la vie d’une personne innocente surtout l’interruption volontaire de la grossesse. Chez les Nande celui pratique un tel acte est passible de lourdes sanctions coutumières, il devient un « O’mu kumbira » un (paria). Cela fâche les ancêtres. Je lance ici un appel à toute la communauté à se mettre à l’abri de cette pratique inhumaine pou n’est pas s’attirer la colère de nos protecteurs »,  exhorte –t-il

Toutefois, la coutume Nande n’est d’accord qu’avec  un avortement à la recommandation expresse du médecin dans le cas où l’accouchement mettrait en danger la vie de la mère ou un autre incident compliqué lié à l’accouchement.

Elisha Kindy