Culture

JM de la photographie: George Kisando, photojournaliste, appelle ses confrères à quitter leurs zones de confort pour apprendre et diversifier leurs sources de revenu

Le photojournalisme est une plus-value professionnelle pour la qualité et la crédibilité du service que rends un journaliste et un moyen de diversifier ses revenus pour vivre décemment de son métier. Telle est l’expérience que nous partage Georges Kisando Sokomeka, journaliste depuis plus d’une décennie et qui se professionnalise en photojournalisme depuis un peu plus d’un an. Hervé Mukulu s’est entretenu avec lui à l’occasion de la journée internationale de la photographie célébrée chaque 19 octobre.

Apres une dizaine d’années en journalisme radiophonique, Georges Kisando, a fini par comprendre qu’il reste un journaliste incomplet. Surtout en ce temps où le métier est confronté à la migration vers les nouveaux medias, le passage de l’analogique au tout numérique. Début 2020, il a décidé de s’équiper pour apprendre le photojournalisme.

« L’apprentissage ce n’était pas facile en fait. Avec 10 ans d’expérience, tout reprendre à zéro, même manipuler un appareil photo parce que c’est un art mais aussi une science. Je me suis fait plus ami des photographes. J’ai suivi des cours en ligne (tuto, mooc, pdf,…) des vidéos sur Youtube, podcast. Avec une chance extraordinaire d’être à coté de notre directeur, papa Kid Mutuka, qui est photographe né avec le flasheur à la main», raconte-t-il.

Un peu plus d’une année après, Georges Kisando a vu la qualité de son travail nettement améliorée.

« Le photojournaliste transmet l’information à travers les faits capturés dans les attitudes de la cible de l’objectif. Comme pour le web journalisme professionnel nécessite des pré-requis, des matériels. Une année aprèsça se voit à travers les photos sur notre site web avec parfois zérodéfaut. Ce qui crédibilise le travail», dit-il avec fierté.

Le rendement financier s’en est suivi. Car l’on doit vivre de son métier.

« C’est une manière de diversifier les sources de revenus en tant quejournaliste. Le journaliste doit vivre de son travail en tirant la majeure partie de son revenu de son métier. Ça me permet d’être un peu plus autonome. Eviter d’être clochardisé car c’est un sérieux défis du journalisme », rassure-t-il

Georges Kisando Sokomeka appelle les journalistes à quitter leurs zones de confort pour explorer les opportunités qu’offre ce métier en fin de diversifier leurs revenus. Actuel rédacteur en chef de la Voix de l’UCG et webmaster, il a créé son label Sokomedia Photo &Press.

HERVE MUKULU

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