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Justice-Ebola : 3 femmes viennent de passer près d’une année en prison pour avoir vendu la Kasikisi aux présumés assassins du docteur Mouzoko

Justice-Ebola : 3 femmes viennent de passer près d’une année en prison pour avoir vendu la Kasikisi aux présumés assassins du docteur Mouzoko

En ce quatrième jour du procès de l’assassinat du docteur camerounais Richard Mouzoko, 5 prévenus sont passés à la barre. Ils sont accusés d’être membres d’une association des malfaiteurs dont le ténor sont les prévenus Docteur Luendo, docteur Sangala, docteur Kasereka et feu infirmier Karasaba avec comme cerveau docteur Mundama Witende. Parmi ces prévenus, Mbayilwako Lwaghe Ise somo et Muhindo Pilipili présentés comme intermédiaires entre le groupe du cerveau  Docteur Mundama et les mai mai ayant exécutés l’attaque. Et 3 vendeuses de la Kasikisi.

Cette bande, a, en avril 2019, attaqué les cliniques Universitaires de l’Horizon. Avec pour conséquence, l’assassinat du docteur camerounais Richard Mouzoko, alors cadre de l’OMS dans la riposte contre Ebola, blesser par balle sieur Paluku Mikundi, ravis deux ordinateurs, 19 téléphones et des sommes d’argents.

D’autres dégâts ont été commis sur les biens de l’hôpital. Ils avaient emporté un concentrateur d’oxygène, un microscope Olympus, un stabilisateur 3000 Volts, un thermo-flash et incendier une jeep Toyota Prado.

Muhindo Pilipili Pablo et monsieur Isesomo, accusé d’avoir été intermédiaires entre le cerveau de l’attaque Mundama et les exécutants mai mai, ont nié leurs propos consignés dans les procès-verbaux comme membres d’une milice Mai Mai.

Les trois autres prévenus sont des femmes vendeuses de la kasikisi chez qui, le présumé l’exécutant de l’attaque, un certain Pablo Boiteux et sa bande, auraient pris la kasikisi avant et après l’attaque de l’hôpital.

Ayant épuisé l’instruction de la première infraction sur l’association des malfaiteurs et terrorisme, les 8 prévenus reviennent à la barre ce vendredi 26 février pour la deuxième infraction portant sur l’attentat à la vie humaine et terrorisme.

HERVE MUKULU

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