×

Kivu/Ituri-ADF : La coalition FARDC-UPDF appelée à agir que de se plaindre (SOCIV)

Kivu/Ituri-ADF : La coalition FARDC-UPDF appelée à agir que de se plaindre (SOCIV)

La société civile du Nord-Kivu appelle la coalition FARDC-UPDF d’agir avant de communiquer du moment que l’on ne peut gagner une guerre avec des jérémiades. Edgard Mateso, vice-président de cette structure citoyenne réagit ainsi suite à l’annonce de cette coalition faisant étant d’une certaine organisation qui vise à saper ces opérations en cours contre les ADF dans la région Beni-Ituri. 

Dans un communiqué datant du 10 Janvier, l’État-major des FARDC et le ministère de la défense ougandaise portent à la connaissance de l’opinion publique qu’elles disposent des informations fiables sur la présence dans la région  des éléments appartenant à un groupe armé avec des plans sinistres pour discréditer les performances réalisées par les forces conjointes. La société demande d’agir, de sanctionner et non de commencer par se plaindre.

« Au lieu de se plaindre dans les médias, notre armée devrait coincer les groupes armés, les traquer jusqu’à ce qu’ils  n’aient pas le temps de s’organiser  et aller mener même des transactions pour se ravitailler en uniforme militaires. La justice militaire devrait accompagner toutes ces actions de telle sorte que tous les suspects doivent être arrêtés et répondre immédiatement, en chambre foraine,  de leurs actes.», pense Edgard Mateso.

 

Cette communication inappropriée pour les forces vives ; celles-ci espèrent que ce n’est pas un moyen de justifier les insuffisances sur terrain malgré les espoirs suscités.

« Lorsque la coalition des forces avait commencé, le 30 novembre il y a eu des frappes aériennes. Il a fallu attendre deux semaines après pour observer le douze décembre d’autres frappes aériennes et le 14. Et depuis lors il n’y en a plus eu. L’ennemie a le temps de s’organiser, de s’émouvoir, de se ravitailler et d’étudier même la force de frappe de notre armée et de son partenaire. », ajoute-t-il.

La société civile s’interroge, enfin, que si l’armée, les députés, le gouvernement, le président, tout le monde se limite à dénoncer comme elle, alors qui fera le travail pour que la paix revienne ?

Hervé Mukulu

Share this content:

Vous avez peut-être manqué