Ce constat a été réalisé par l’étudiant Jean Paul Baraka qui a traité d’une comparaison de la macroéconomie de la RDC durant et après la primature de Matata Ponyo. Un mémoire défendu ce vendredi 6 novembre à l’Université Catholique du Graben, UCG.
Pour l’obtention du diplôme de licence en gestion financière au sein de la faculté de sciences économiques, Jean-Paul Baraka, Président du conseil Estudiantin l’UCG a défendu un mémoire portant sur la macroéconomie intitulée : « La Situation Macroéconomique de la RDC. Une analyse par le carré magique de Caldor.»
En analysant les données de la macroéconomie durant et après le règne de Matata Ponyo, Jean Paul Baraka a constaté que les années après Matata Ponyo ont été caractérisé par plusieurs déficits qu’il énumère.
« Toutes les annexes ont présenté des déséquilibres permanents en terme de croissance, en terme du taux de chômage, en terme du taux d’inflation, en terme aussi de la balance extérieure, la question de chômage qui se caractérise aussi par une économie de l’informel. », souligne Jean-Paul Baraka.
Il a aussi constaté que le taux directeur de la banque centrale a été bas aux premières années de Matata Ponyo. Il a grimpé après 2016 avant de baisser en 2019. Au finish, il a émis des recommandations du genre.
« Aux décideurs politique de bien orienter les décisions qu’ils essaient de prendre par rapport à la politique budgétaire parce que le fonctionnement des institutions prend un peu plus de fonds que ce que l’on met dans les investissements, dans le développement des infrastructures de base mais aussi appeler la banque centrale à une certaine indépendance dans la régulation de notre économie. », suggère-t-il.
Les défenses des TFC et mémoires se poursuivent à l’UCG pour sanctionner l’année académique 19-20 et l’apparitorat central continue de recevoir les inscriptions dans les neuf facultés que compte ce temple du savoir.
HERVE MUKULU
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