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UCG Journée scientifique : un enrichissant partage d’expériences entre les médecins sur les urgences chirurgicales

Les médecins du réseau Bdom, Bureau Diocésain des Œuvres médicales en diocèse de Butembo Beni et certains autres venus d’autres réseaux ont participé lundi 06 et mardi 07 septembre à deux journées scientifiques sur les urgences chirurgicales. Un thème d’actualité en ce temps où se multiplient des accidents de circulation et d’autres types des situations classées parmi les urgences chirurgicales. C’est le Bureau Diocésain des Œuvres Médicales BDOM et la faculté de médicine de l’Université Catholique du Graben qui ont organisé ces deux journées scientifiques.

Ils étaient une cinquantaine, ces médecins qui ont été capacité en urgences chirurgicales dans la salle des conférences des sœurs orantes de l’Assomption de Kasongomi. 9 sous thèmes ont été exploités dans ces journées scientifiques qui se sont déroulées en mode échange d’expérience. Des spécialistes et d’autres médecins chevronnés ont partagé leur expérience en cette matière, y compris avec certains médecins stagiaires de l’UCG. Sœur Dr Masika Syauswa Francoise, Directrice du Bdom indique que cette formation a une valeur ajouté certain dans la formation des médecins mais elle reconnait que les autres membres du corps médical doivent être également formé et l’outil de travail amélioré.

‘‘ Il y a d’abord cette insuffisance en renforcement de capacité, que nous essayons de combler aujourd’hui,  insuffisance en équipement mais aussi en médicament, mais aussi en personnel. La prise en charge est en effet multi disciplinaire. Donc nous devons avoir des anesthésistes, des infirmiers, des médecins qui sont bien formés et qui doivent être mis en jour. Donc ca ne suffit pas, là nous avons formé des médecins il faut qu’on pense à former aussi d’autres membres du personnel soignant.’’, fait-elle remarquer.

Dr Pierre Mukulutage, un des experts qui est aussi enseignant à l’Université de Kisangani et invité à l’UCG estime que le problème se pose plus globalement. Car chacun devrait arriver à éviter certains types de ces urgences, les traumatismes dus aux accidents de route par exemple.

‘‘ Il faut aussi enseigner tous les conducteurs, les motards et autres automobilistes, le code de la route, pour éviter ces urgences traumatologiques là. En France, ces traumatismes constituent la première cause de décès.’’, suggere-t-il.

Les participants en sont sortis satisfaits. Dr Musavuli Christophe, l’un d’eux : ‘‘ Toute situation pathologique  qui peut survenir d’une facon imprévue, pour laquelle, si rien n’est fait, elle peut engager le pronostique vital du patient concerné. Le thème développé ces deux jours vient apporter un plus très considérable par rapport à la prise en charge de ces urgences mais dans le domaine chirurgical.’’

Sachez que des thèmes tels que l’examen d’un traumatisé, la luxation de l’épaule et la luxation du coude, les généralités sur les fractures, la luxation des hanches, la luxation et entorse de genou et de la cheville, le traumatisme cranio-encéphalique, l’appendicite aigue ou encore le choc en chirurgie étaient parmi ceux exploités au cours de ces échanges scientifiques du BDOM et la faculté de médicine de l’UCG.

Ces assises de deux jours ont été ouvertes et clôturées par le représentant de Monseigneur l’Evêque.

Emmanuel Kateri

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