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Lubero : grâce au CAPSA, Kimetya Pascaline améliore ses méthodes culturales

Lubero : grâce au CAPSA, Kimetya Pascaline améliore ses méthodes culturales

Dans l’agglomération de Luotu, située en groupement buyora territoire de Beni, réside Kavira Kimetya Pascaline, une jeune femme de 35 ans mais qui occupe déjà une place capitale dans l’agriculture familiale. Grâce au Centre d’Adaptation et de production des semences Améliorées (CAPSA), elle a amélioré ses méthodes culturales après plusieurs années passées comme ouvrière dans ce service public spécialisé dans la semence.

Habitante du village Vuthengera dans la localité de Luotu, Kavira Kimetya Pascaline 35 ans révolu est une héroïne de tous les jours. Dans cette zone où pour trouver la terre à labourer est un véritable casse-tête, la jeune femme rurale preste comme ouvrière à la station du CAPSA Luotu.

« Ils nous donnent des intrants, et à la récolte, bien sûr après qu’ils aient apprécié la production, ils vous récompensent suivant votre  production, ce qui nous permet de nourrir nos enfants », explique-t-elle.

Dans cette région où certains hommes ont décidé d’abandonner leurs ménages pour aller à la rechercher des terres cultivables dans l’ex-Orientale, madame Kimetya Pascaline capitalise son temps passé au CAPSA pour apprendre les nouvelles méthodes culturales afin d’améliorer son rendement. Au côté d’autres femmes paysannes, elle participe aux journées champêtres comme en témoigne Charles Kitengera, directeur du CAPSA Luotu.

« Nous organisons de journées champêtres avec les paysans qui sont au tour de la station du CAPSA Luotu et les producteurs qui travaillent dans nos terrasses. Ces journées champêtres tournent au tour de certaines innovations qui sont introduites dans la zone ou qui arrivent au CAPSA ; par exemple les nouvelles variétés. Les nouvelles variétés pour qu’elle soit appréciées, nous les faisons ensemble avec les petits producteurs », explique-t-il.

Mariée et mère de 4 enfants, Kimetya Pascaline contribue à la survie de sa famille, à la scolarisation et bien plus à la gouvernance familiale parce que, d’après elle, son mari l’associe à chaque décision.

« Quand nous avons apporté un peu d’argent,  lui et moi, nous décidons ensemble de ce que nous devons en faire. Nous pouvons par exemple décider soit de payer les frais scolaires de notre élève, soit acheter les vêtements des enfants, ou encore faire autre chose pour notre survie», se réjouit cette paysanne.

A l’Est de la RDC, la femme rurale occupe une place capitale dans l’agriculture familiale. Dans la plupart de cas, c’est elle qui assure la survie de sa famille.

Jackson SIVULYAMWENGE

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