Le RCD/K-ML dit suivre avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, spécialement à Beni qui, depuis de nombreuses années années, est devenu le symbole de la barbarie et des souffrances humaines. Dans une communiqué rendu public le mardi 05 janvier 2021, le parti cher à Mbusa Nyamwisi rappelle que les massacres ont commencé il y a plus de six ans, c’est-à-dire une éternité pour cette population qui se voit décimée, déplacée, kidnappée et appauvrie malgré les différentes opérations militaires lancées pour ramener la paix dans la contrée. À ce sujet, ce document rappelle que depuis le lancement des opérations dites de grande envergure en octobre 2019 – qui étaient censées mettre un terme définitif aux activités macabres des groupes criminels-, ce sont plus de 1200 de nos compatriotes qui ont perdu la vie dans des conditions particulièrement atroces, avec plus 100 morts dans le secteur de Rwenzori en à peine 10 jours.
« Ces victimes viennent s’ajouter aux 3700 recensées depuis 2014, sans compter les nombreux militaires tombés sur le champ d’honneur, car nos forces de défense payent un lourd tribut à la guerre », déplore le RCD-K-ML.
Face à ce qui s’apparente à une véritable impasse, le RCD/K-ML:
– Demande à toutes les Institutions de la République de considérer la pacification de l’Est de la République et particulièrement de Beni comme une urgence absolue qui requiert des solutions immédiates et une mobilisation des ressources humaines, matérielles, logistiques et financières car le pays est en guerre et son intégrité en péril;
– Demande aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’à la MONUSCO d’user de tous les moyens à leur disposition pour mettre en place une stratégie conjointe et concertée afin d’assurer la protection des populations civiles et d’arrêter ce véritable génocide.
– Réitère sa demande déjà formulée à l’endroit de la Communauté Internationale, de se montrer solidaire de la population de Beni et d’actionner la justice internationale, étant donné que les massacres et autres exactions qui s’y commettent sont constitutifs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité;
– Exprime sa compassion envers la population meurtrie et lui demande de continuer à faire confiance au chef de l’État, Commandant Suprême des FARDC, qui a promis de s’installer au Nord-Kivu pour suivre personnellement le déroulement des opérations.
Georges Kisando Sokomeka
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