Nord-Kivu/Covid_19 : Pause cache–nez, recréation rotative, des mesures en discussions avant la rentrée scolaire

L’ouverture de l’année scolaire 2020-2021 a été fixée au 12 octobre prochain. Sous épidémie de covid_19 qui sévit encore au pays,  Docteur Janvier Kubuya, chef de la  division provincial de la santé au Nord Kivu, DPS,  informe que des mesures  sont prises et d’autres sont encours de discussions pour barrer la possibilité d’une contamination en milieu scolaire.

Au cours du point de presse tenue au bureau de la DPS antenne de Butembo, ce mardi 29 septembre, Docteur Janvier Kubuya a insisté sur le fait  que chaque école doit rendre disponible une salle de quarantaine. Aucun enfant présentant des signes à l’école ne sera envoyé vers une structure sanitaire. C’est plutôt l’infirmier titulaire qui devra se déplacer précise-t-il.

«  Nous avons demandé aux responsables d’écoles de disposer des espaces, des salles qui serviront de quarantaine transitoire pour l’élève qui présentera les signe.  Comme les responsables d’écoles disposent déjà des numéros de contact des infirmiers titulaires, ça ne sera pas au responsable d’école d’amener  l’enfant au centre de santé.  C’est l’IT qui se déplacera du centre de santé vers l’école », souligne Docteur Javier Kubuya.

Pour la distanciation physique en classe tout comme à la recréation et la gestion des caches nez en classes, des questions sans réponses sont encore en études, ajoute-t-il.

Les discussions en cours avec les enseignants et les responsables du secteur éducateur permettront de déterminer si les classes pléthoriques seront divisées  en deux vacations l’avant et l’après midi, étudier la possibilité d’aller à la recréation à tour de rôle.

Mais aussi, les enseignants sont encouragés à observer des petites pauses pour permettre aux enfants de respirer. Car un cache-nez inconfortable peut étouffer l’enfant, poursuit Docteur Janvier Kubuya.

Il a tenu à féliciter les écoles de la gestion qu’elles font des kits de lavages des mains disponibles. Ces dispositifs doivent néanmoins être renforcés localement sans compter sur l’appui des partenaires. Car la riposte contre le covid 19 ne repose que sur les fonds du gouvernement.  Ceci, contrairement à la riposte contre Ebola qui avait le soutien de plusieurs organismes.

Hervé Mukulu

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