Il y a plus de sept groupes armés installés autour de la ville de Butembo, une situation qui soulève de vives inquiétudes concernant la sécurité et la stabilité de la région. Assa Mahamba, leader de l’un de ces groupes, a lancé une campagne d’identification des Wazalendo depuis le dimanche 19 août 2024. Les concernés ont en partie répondu positivement à cette invitation.
Assa Mahamba souligne que l’objectif principal de cette campagne est de promouvoir une meilleure compréhension des enjeux de sécurité et d’encourager la collaboration entre la population et les résistants wazalendo. Parmi ces sept groupes basés autour de Butembo, seuls deux sont reconnus par l’État congolais, ce qui donne tout son sens à l’opération d’identification.
« Dans la ville de Butembo, il n’y a qu’un seul groupe de Wazalendo, les volontaires de la résidence populaire / Wazalendo. Aux environs de la ville, à Ndando, il y en a deux. Au-delà de cela, il y a d’autres groupes qui sont dans le processus de la VDP, que nous sommes en train de saisir.
Il y a plus de sept groupes, notamment ceux qui sont à Vulamba, à Komba, d’autres à Muhola, à Butuhe et ailleurs. Tous ces groupes sont dans le processus, nous sommes en train de les conscientiser, de les interpeller, pour qu’ils puissent revenir à la raison et que nous puissions tous servir la République. Actuellement, il y a plus de 17 groupes de Wazalendo qui sont reconnus officiellement par l’État congolais. »
Pour rappel, dans une interview précédente, Assa Mahamba avait reconnu que la circulation incontrôlée des armes constituait l’une des principales causes de l’insécurité grandissante à Butembo. Au cours du dernier mois, plus de cinq cas d’assassinats ont été enregistrés dans la ville. Le dernier incident en date a visé un défenseur judiciaire, qui a été exécuté chez lui le soir du lundi 12 août à Kalemire.
Partagez ce contenu sur: