Nord-Kivu : grâce au Centre Cardiologique PinoStaliano de l’UCG, des patients qui allaient à l’étranger se soignent localement

La Journée mondiale du cœur, célébrée chaque année le 29 septembre, vise à mieux faire connaître au grand public les facteurs de risque liés aux maladies cardiovasculaires et ainsi favoriser leur prévention.

A cette occasion, nous vous présentons le Centre Cardiologique PinoStaliano des Cliniques de l’Université Catholique du Graben, UCG-Butembo, en province du Nord-Kivu.  Cette infrastructure, créée en 2014,  est unique dans la région pour le traitement des maladies du cœur.

C’est un bâtiment imposant et ultra moderne qui héberge le Centre   Cardiologique PinoStaliano. Il doit son appellation, à PinoStalliano, un jeune italien décédé d’une crise de myocarde et pour qui ce centre a été dédié par son frère, Mgr Staliano, du diocèse italien de Noto.

Ce centre est animé par deux médecins, spécialistes en cardiologie. Il est équipé d’un matériel médical dernier cri. Ce qui lui a valu son appellation par les patients de « Kampala  de Butembo» au regard du standard international  de son matériel et  sa prise en charge, explique Docteur Jacques Vahangire.

« Pour un certain niveau, il n’est pas nécessaire d’aller se faire soigner l’étranger à   l’aveuglette. Si on trouve que c’est un problème qu’on peut résoudre, nous le disons. Dans le cas contraire on vous réfère pendant que vous savez déjà de quoi vous souffrez », explique le médecin.

Docteur Jacques Vahangire rassure que le prix des services offerts au niveau du centre cardiologique de l’UCG est adapté aux réalités locales.

«  Les patients ont peur sans raison. En effet, lorsqu’on apprend qu’on a la maladie de cœur on a tendance à avoir peur. S’ils vont ailleurs, ils constateront qu’on va leur faire payer dix fois et plus ce que nous faisons payer ici. Qu’ils viennent voir d’eux-mêmes », exhorte Docteur Jacques Vahangire.

Dans ses perspectives, le Centre Cardiologique PinoStaliano, entrevoit implanter l’hémodynamique, des examens évasifs pour enlever les cayons au niveau du cœur. Un peu plutôt, il sera très bientôt possible de suivre les soins en hospitalisation dans cette clinique, rassure Dr Jacques. En moyenne, 15 malades consultent quotidiennement au Centre Cardiologique PinoStaliano de  ’Université Catholique du Graben.

Georges Kisando Sokomeka

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