Les enfants en âge scolaire sont des plus en plus affectés par le traumatisme causé par la guerre et les épidémies. Ce qui a un impact sur leur croissance physique et mentale. C’est depuis un certain temps que les cas des maladies mentales croissent exponentiellement en milieu scolaire en province du Nord-Kivu où la guerre, les carnages et les épidémies se vissent depuis plus 8 ans.
Cette révélation est faite par le Père Kambale Kivukiro Nestor, psychologue-clinicien et Doyen de la faculté de psychologie à l’Université Sainte Croix de Mulo lors d’une formation organisée par la Réhabilitation en Base Communautaire RBC, un centre de rayonnement de l’UCG sur le traumatisme en milieu scolaire.
Selon lui, les enfants en âge scolaire sont des plus en plus affectés par le traumatisme causé par la guerre avec des conséquences sur la santé physique et mentale explique le Père Kivukiro Nestor.
‘‘ Les enfants en âge scolaire sont des plus en plus affectés par le traumatisme causé par la guerre, les carnages, les conflits de famille… et ce sont là les principales bases des conflits chez nous et ça touche l’évolution des enfants ; ils accroissent un malaise généralisé dans la société qui ne permettent plus une adaptation à la vie. C’est depuis 2014 que nous avions constaté un nombre accru des malades qui s’oriente à Mulo pour le soin. Aussi, ces enfants affectés par le traumatisme causé par la guerre et les épidémies ont un écart regrettable sur leur croissance. On constate que les filles et les garçons qui avaient déjà l’âge scolaire avec le stress, l’enfant présente une diminution de taille. Sa croissance physique est affectée, sa croissance mentale aussi.’’
A la question de savoir comment peut-on aider ces enfants, Kambale Kivukiro recommande à ceux qui vivent avec eux de les approcher et leur redonner une vie d’espoir.
C’est depuis 2014 qu’il s’observe une hausse des cas des enfants malades mentaux. Ils se sont ajoutés sur d’autre malades qui étaient pris en charge dans notre structure a ajouté le psychologue clinicien Kambale Kivukiro.
Julienne Muhima
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